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Léa, est le titre du film présenté par TITAN COMPAGNIE, un long métrage produit par Madame Tina LOBONDI, réalisé par Joy Christ. Projeté ce lundi 28 avril 2025 à Canal Olympia de Brazzaville, ce film qui s'articule autour des violences faites à l'endroit des femmes et le harcèlement sexuel en milieu scolaire, a donné lieu à des échanges interactifs en panels entre le public, les acteurs et les spécialistes en la matière .En effet, il s'est agit premièrement pour les participants à ce Mater Class de suivre avec attention la projection de ce film qui retrace les thématiques qui ont constitué de toile de fond de cet événement qui contribue à la lutte contre ce fléau qui gangrène nos sociétés dont plusieurs femmes et jeunes filles font face, entraînant des grandes conséquences en milieu scolaire. Des jeunes filles et des femmes subissent chaque jour des menaces, des violences sexuelles et conjugales, physique ou psychologique. Ces violences ou harcèlement sexuel manifeste par des menaces verbal, des attouchements, le viol et allant même jusqu'au meurtre.
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Ce film qui vient à point nommé pour édifier le public sur les conséquences de ce fléau, est une contribution de Madame Tina LOBONDI, Responsable Marketing, Journaliste et Productrice de ce film, dans la lutte contre les violences sexistes , sexuelles et le harcèlement sexuel en milieu scolaire, définir le véritable amour et la justice pour tous cette dernière au terme de cette rencontre d'échanges et de partage, à nos micros n'a pas manqué des mots pour exprimé son enthousiasme en produisant ce film.
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Madame pourriez-vous, nous dire pourquoi le film Léa ?
Tina LOBONDI : Pourquoi le film Léa ? Parce que quand l'idée du scénario m'est venue, on a vu l'importance de ces deux sujets et l'impact social que ça pourrait avoir et donc, étant donné que moi aussi, je suis entre les deux Congo et Paris, je voulais pouvoir contribuer justement, à la scène cinématographique de mon pays et voilà ! Et pour moi, c'est un sujet qui me touche à cœur parce que surtout le harcèlement en milieu scolaire, on n'en parle pas beaucoup et puis, les violences faites aux femmes, quand on dit ça aux hommes, c'est généralement quelque chose que l'on dit que ça, ce sont des sujets des femmes. Il faut attendre le 8 mars. Le 8 mars, ce n'est pas fait pour attendre, pour aborder seulement certains sujets. Donc, pour nous, c'est important de mettre la lumière sur les deux thématiques qu'on a abordé dans le film même. Il y aura plus mais, surtout ces deux-là, et de faire en sorte que l'on puisse vraiment transmettre le message à l'international et pas seulement ici au Congo. Donc, on a commencé au Congo,, dans trois semaines, on fera la première projection à Kinshasa ensuite, c'est Paris et on envisage d'autres pays africains pour montrer ce film.
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Madame, et le fond de ce message, c'est comme si vous tirez la sonnette d'alarme ?
Tina LOBONDI : Au fait, L'histoire de Léa, c'est ce qu'on insiste aussi. Ce n'est pas une histoire qui nous a été raconté et qu'on s'est inspirée de l'histoire de quelqu'un. C'est un long métrage qui est fictif mais, c'est important parce que comme rien qu'au casting, on a eu une dame qui était venue pour participer au casting. Et quand elle a su le sujet du film, elle a pleuré. Et c'est -là que ça nous a dit que l'on est entrain d'aborder un sujet qui est tabou et, qui est très important et que beaucoup de personnes vivent. Donc, je pense que c'est ça qui nous a beaucoup motivé, à faire un bon travail, à être plus vigilant et que j'étais très dur avec les acteurs aussi par rapport à la sélection. Qu'ils devraient bien s'imprégner des personnages pour refléter les situations dans lesquelles, ils vont se retrouver dans le film en mieux.
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Maintenant, que vous envisagez de faire une tournée en Afrique et en Europe, en dehors de ça, qu'est-ce qui se pointe de plus grand ?
Tina LOBONDI : Qu'est-ce qui se pointe de plus grand ? Je pense que tout ! Nous avons visé très haut par rapport à ce qu'on voulait ou ce qu'on voulait ramener ce film -là. Donc, on ne va pas s'arrêter seulement à ce que nous avons fait ici au Congo et dans trois semaines, nous serons à Kinshasa où, nous aurons deux projections cinématographiques ensuite, nous voulons faire des festivals. Nous voulons vendre ce film, le montrer à un maximum de personnes pour une audience Internationale mais, nous ne voulons pas commencer à sortir de notre pays, sans faire les deux Congo. Ça, c'est très important pour nous de montrer ce film -là aux congolais. Voilà pourquoi, j'insistais ici pour faire une projection et un Master Class qui soit gratuit pour permettre à ceux qui n'ont pas pu venir à l avant première projection du film, le 22 mars , de pouvoir voir ce film gratuitement et rencontrer les acteurs et pouvoir aussi, poser des questions aux experts qu'on a eu aujourd'hui. Je les remercie du fond de mon cœur et je pense que c'était une réussite et je suis contente. Quand j'étais dans la salle, j'entendais justement les gens s'exclamer et réagir par rapport aux scènes. Je pense que ça veut dire que les acteurs ont fait un bon travail et ont vraiment donné la vie à ses personnages. Merci.
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