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<< N'est-il de l'Audition philosophique et où/ de modernité politique qu'in signifiance ? >>, constitue le thème de la leçon inaugurale que le Professeur Émérite, Charles Zacharie BOWAO a animé le vendredi 18 avril 2025 à Brazzaville, à l'occasion de la rentrée académique 2024-2025, organisée par la Société Congolaise de Philosophie (SOPHIA) en collaboration avec la Faculté des lettres, des arts et des sciences humaines (FLASH) de l'Université Marien NGOUABI, cet événement a été placé sous les auspices du Professeur Ghislain Thierry MANGUESSA ÉBOMÉ, Ministre de l'enseignement technique et professionnel, président de la SOPHIA, en présence de quelques membres du Gouvernement dont, le Professeur Édith Delphine Emmanuel, Ministre de l'enseignement supérieur et de Jean-Luc MOUTHOU, Ministre de l'enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l'alphabétisation, sous le regard attentif du Professeur Évariste Dupont BOBOTO, Doyen de la FLASH et de bien d'autres invités.
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En effet, cette leçon inaugurale que le Professeur Charles Zacharie BOWAO a présenté, est une tradition académique et elle ne se discute pas, elle s'écoute. C'est ainsi que dès l'entame de sa communication, il a premièrement souligné l'importance de la philosophie dans le monde où, elle s'ouvre à l'art, et à travers l'art, on lit et on entend aussi. La politique étant le principe au cœur de l'humanité, ne doit pas conduire à l'insignifiance. << Je voudrais d'emblée souligner sans faux-fuyants que la philosophie a toujours eu l'humilité de reconnaître qu'il n'est pas un homme de quantité. Le philosophe aurait aimé revendiquer la faiblesse d'être un homme de qualité dans un monde qui est perpétuellement en crise, autrement dit en quête de sens. Je présume le présent événement d'une pointe de fragilité qui magnifie l'horizon indépassable de l'éternité, en ce lieu fascinant l'inhumanité ou d'humanité. Quel privilège mystérieux certes, voire somptueux que celui de l'être -là. D'être là où la ligne de partage de deux pays qui portent le même nom, résonne l'écho éblouissant d'une histoire tragique, d'un futur incertain. Ainsi se déroule une mondialité qui peine à sortir des conséquences d'une mondialisation inique, et que certains positivent en fin auréolée de l'histoire. La mondialisation libérale sanctifie l'avoir. La mondialité peine à sublimer le savoir. Raison pour laquelle, de cette mondialité comme culture, je continue à penser qu'elle reste une épreuve éthique, aujourd'hui encore plus qu'hier. Je cogite de manière soutenue encore, le pas perdu sur la rive droite du huitième plus long fleuve du monde (4700 kilomètres), mais le second après l'Amazone par la puissance de son débit (8083m3/s). Que dire du bruissement fluvial des cataractes, auquel le pas perdu conduit, si ce n'est un déferlement inhospitalier certes, mais agréable au regard perdu ? Ce bruissement renvoie à la traversée le souvenir impérissable des dreadlocks flamboyants du très remuant Bob Marley. C'est assurément un fait que l'opinion ignore. Bob Marley avait demandé que ces joyaux de son corps soient restitués à ses origines africaines par le truchement symbolique de ce rituel de repossession de soi dans la douleur de la séparation. La veuve Marley aurez accompli le geste de l'honneur, et c'est tout en son honneur, le tout en la présence de l'historienne congolaise, le Professeur Scholastique DIANZINGA. Ici s'éternise la panacée horizontale d'une brisure de couleurs et d'une fusion de genres, où la Rumba tutoie le tango, le reggae, le Jazz, et peut-être le ndombolo (?); où la rumba exalte la sape et la plume, sublime l'éternité, le temps d'un instant où la mort disparaît. Avec volupté, je danse et je chani, donc je suis, où je suis, donc je danse et je chante >>.
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