Les restes mortels d'Aloïse MATÉTÉ et de Clément MATÉTÉ peuvent désormais se reposer en paix auprès de ceux de leurs ancêtres

La grande famille MATÉTÉ et BAKALA MOUNOI, le 18 septembre dernier en grande émotion, tous réunis autour des dépouilles mortuaires de celui qui fut leur père, un camarade et surtout, un père hors du commun Aloïse MATÉTÉ, premier taximan de la ville de Dolisie, Chef-lieu du département du Niari et de leur frère Clément MATÉTÉ, deux illustres personnages d'heureuse mémoire qui ont laissé un vide dans leurs cœurs qui est quasiment difficile à combler, désormais, leurs restes mortelles peuvent se reposer en paix auprès de ceux de leurs ancêtres dans le cimetière familial de Moulenda à Kimongo. MATÉTÉ Aloïse est ne vers 1927 au village Pangui, district de Kimongo dans le département du Niari en République du Congo, fils de MOUNOI Alexandre et de c PEMBE Dénise. Il intègre très tôt le monde productif dans la société BAROLOGIE, spécialisée dans l'exploitation du bois. Engagé et persévérant dans le travail, il parviendra plus tard à créer sa propre société jusqu'à son dernier jour sur terre, le 4 mars 1986; jour où il a rendu l'âme à Brazzaville à 'hôpital général deux semaines après son évacuation sanitaire.

Ensuite, son fils MATÉTÉ Clément né le 12 août 1964 à Dolisie. Fut un brillant élève qui a vu la mort arrêtée sa vie et son parcours scolaire au niveau secondaire deuxième degré, le 6 février 1985 à Dolisie à la suite d'une erreur médicale.

En effet, cet événement à été marqué par une messe de requiem, recueillement et dépôt des gerbes des fleurs, un discours de circonstance par la représentante de ses descendants et de l'oraison funèbre, lu par le Vénérable Julien MATÉTÉ MOUNOI. Plusieurs autorités administratives et des représentants de la force de l'ordre et bien d'autres de ce département ont pris part à cette commémoration.

Dans son discours, Aloïsette MATÉTÉ, petite fille de MATÉTÉ Aloïse a fait savoir qu'aujourd'hui, ce n'est pas un jour comme les autres, un jour mémorable, un privilège unique que l'on observe une fois en une génération. Ce moment est privilégié pour nous particulièrement petits fils, arrières petits fils et arrière-arrières petits fils de Pépé MATÉTÉ Aloïse dont une infime portion a été représentée ce jour présent. Nous sommes tous témoins et participants d'un événement qui restera dans les esprits à l'image de celui qu'ils ont vécu avec l'accomplissement de leur grand-mère OUMBA MONOI Albertine dans sa dernière demeure.Poursuivant, elle a laissé entendre qu'aujourd'hui, nous assistons à l'exhumation des restes mortels de notre grand pépé et de son fils MATETE Clément né le 12 août 1964 mais, fauchée à la fleur de l'âge part la mort, le 5 février 1985 alors qu'il venait à peine d'atteindre ses 21 ans. Désormais, ils vont reposer dans leurs dernières demeures, la terre qui les a vu naitre, la terre qui a abreuvé le sang de leur nombril, cette terre de leur famille là où ont été enterré avant eux, leurs ancêtres et aïeux, là où tout le monde les connaissait, la terre de leurs amis et connaissance. C'est d'ailleurs, là que nous désirons être inhumé quand notre tour sera venu avant de se reposer aux côtés des nôtres, nos pères, mères, frères, sœurs et ancêtres qui nous ont vu naître, la terre où notre nombril est aussi attachée.

« Nous savons et croyons fièrement de tout notre cœur que ce geste que pose aujourd'hui, sa progéniture, ses enfants MATÉTÉ et oncles en particulier Julien Ignace MATÉTÉ MONOI en exhumant les restes mortelles de leur père d'Itatolo à Brazzaville où la mort inopinée est arrivée pour l'enterrer dans sa terre familiale aurait été certainement sa dernière volonté. Si l'occasion lui avait été donné sur la question ce à l'exemple du Patriarche Jacob dans la Bible », a-t-elle indiqué.

Pour sa part, le Vénérable Julien Ignace MATÉTÉ MOUNOI dans son oraison funèbre en plein émotion, a déclaré qu'à leur de la mort, il nous reste des milliers de souvenirs de toi pour alimenter nos jours de vie jusqu'au jour de notre mort. La vie ne dure qu'un instant et l'amour pour les défunts est éternels, nous ne t'oublierons jamais. La mort est inévitable jusqu'il faut mourir un jour. Dans cette optique Noëlle affirmait brillamment en ces termes « On ne possède bien que ce qu'on peut attendre, je suis mortel puisque je dois mourir ». Ta mort en ce moment devient une possession, ce que l'on possède. En revanche toutes les formules de condoléances, les peines partagées, le deuil qui commence inscrivant à jamais des pensées pour toi en nos cœurs pour que notre souvenir de toi ne meure jamais.

Adieu Aloïse MATÉTÉ et Clément MATÉTÉ reposez en paix, nous vous aimons à jamais.

Puis, il a laissé entendre que la mort, la mort, tu n'es qu'une acceptation de la volonté divine, une nécessité naturelle. L'homme ne peut qu'accepter cela et par conséquent sera heureux. C'est pour cette raison qu'elle surgit et s'impose à nous. Dans cette perspective, Marc Aurel invite les hommes à NR pas craindre la mort.

La mort, ô ô la mort pourquoi avoir peur de toi alors que tu n'es qu'une préparation de la sensation ?

Alors qu’on ne se croise jamais avec toi ;

Alors qu'on joue au jeu de cache-cache ;

Alors que tu n'es que la mort de la mort.

Tandis qu'aux parents et aux invites, il leur a expliqué que la mort dans la tradition Judéo-chrétienne est l'expression de la liberté, la liberté de l'âme bien entendu qui dit continuer dans l'au-delà. Par-là, nous pouvons déduire que l'âme de notre père et de notre frère MATÉTÉ Clément règneront dans l'au-delà. C'est d'ailleurs ce que Platon soutien à travers ce qui suit : << la mort est un raccourci qui mène au but >>.

Pour conclure, il a annoncé que la disparition de leur père et de leur frère est une fierté. Car selon lui, leurs âmes pourront enfin remplir convenablement leurs fonctions ; celle d'atteindre la vérité ; celle d'atteindre les belles essences ; celle de contempler les idéaux du bien et du vrai.

La grande famille MATÉTÉ et BAKALA MOUNOI, vous souhaite bonne aventure !