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Emmanuel OLLITA ONDOGO s'est dit satisfait du déroulement de l'opération de déclaration de conflits d'intérêts

par André LOUNDA 29 Avril 2024, 09:29 Société

C'est au cours d'une interview qu'il a bien voulu accordé aux professionnels de la presse en marge de son travail, le vendredi 26 avril 2024 à Brazzaville pour éclairer la lanterne du citoyen landa sur le conflit d'intérêt et sur le bilan des sept jours de la première phase de déclaration de conflits d'intérêts.

~ Monsieur le président de la HALC, le congolais landa aimerait savoir qu'est-ce que c'est un conflit d'intérêt ?

Emmanuel OLLITA ONDONGO: Bien, je le dis ici que le conflit d'intérêt a beaucoup de pistes. Vous comprenez que le moment est arrivé pour faire la déclaration de conflits d'intérêts simplement, parce que cette option peut nous amener à mieux gérer notre mission anti-corruption et ça va dans le sens d'abord de la gouvernance. Oui, exactement, le conflit d'intérêt, je l'ai dit à plusieurs pistes. Nous avons des cadres qui sont utilisés ici et là, et ils se retrouvent avec beaucoup de traitements à chaque fin du mois. Vous avez un ordonnateur qui construit sa maison sur la base d'un chantier de sa structure. Vous voyez que ça, c'est un conflit d'intérêt clair et net ! Nous avons des cadres qui, une fois ordonnateur et qui se met à prendre comme Directeur administratif et financiers (DAF), sa fille, tout ça là, rentre dans le cadre des conflits d'intérêts et aujourd'hui, je pense qu'il est temps de corriger ça. Il faut le dire des erreurs, si ceux qui sont dans cette option ne le savent pas, ils pourront le savoir à compter d'aujourd'hui. Il y a aussi, c'est vrai des gens qui ne le savent pas que ce qu'ils font que ces des mauvaises choses ! Maintenant-là, les institutions, la nation, disant les décideurs du pays se mettent debout pour regarder, pour être attentif sur toutes ces erreurs, toutes ces mauvaises manières qui tirent le Congo vers le bas et il est temps aujourd'hui, de construire le Congo et nous devons tous être unis pour le construire. Et pour construire le Congo, nous ne devons pas aller négocier avec les occidentaux, nous négocions avec notre pays, nous négocions avec notre propre cœur pour que le Congo puisse avoir son émergence. Voilà, je crois que vous avez compris le message sur le conflit d'intérêt, et j'ai pris quand même quelques exemples que vous avez suivis.

~ Président, ce que vous dénoncée, sinon ce que vous décrirez, il y a des gens qui sont là-dedans et qui sont contents. Est-ce que la déclaration d'aujourd'hui, est-elle sérieuse ou on se dit que chaque chose a son temps?

Emmanuel OLLITA ONDONGO: Effectivement, chaque chose a son temps ! Il est vrai que depuis notre indépendance, on n’a jamais eu cette occasion, elle est là et nous devons en profiter ! Un congolais doit comprendre aujourd'hui que l'heure a sonné, et nous devons donc arriver à l'émergence de notre pays, on n’a pas besoin de prendre mille chemins, nous allons droit vers l'émergence de notre pays. Il faut que les gens le sachent et honnêtement, si on ne le savait pas au départ aujourd'hui, je crois qu'ils sont bien informés mais, il n'y a pas que ça ? Je voudrais vous rassurer et que c'est vrai, nous prenons d'une manière un peu brutale les choses mais, il n'est pas trop tard. Nous allons, nous préparer avec des campagnes qui vont permettre aux congolais de savoir exactement, qu'est-ce que ça veut dire un conflit d'intérêt. Nous montrerons sur les plateaux de des différents organes de presse pour expliquer et si nous le faisions, ce n'est pas par la volonté propre de la Haute Autorité de lutte contre la corruption mais plutôt, le Conseil des Ministres qui a mis à la disposition de la Haute Autorité, un décret qui nous permet de le faire. Donc, il y a la volonté politique qui est là. Ça, il faut le reconnaître aussi, et donc, on ne peut pas par-là dire que Monsieur le président que vous voulez sonner la fin de la récréation ? Mais, elle est là, on est entrain de la sonner. Vous voyez que c'est un processus qui doit prendre du temps ! On ne doit pas le commencer aujourd'hui, pour la terminer demain. Voilà, il y a des congolais qui ne le savent pas aussi, c'est un long processus, nous le commençons et peut-être ceux qui vont continuer avec ce processus, ils viendront le faire après nous. C'est un long processus, les gens ne doivent pas être impatients, c'est un long processus. C'est le Congo qu'on doit construire, ce n'est pas une maison, ce n'est pas une famille mais, c'est le Congo tout entier que nous devons construire.

~Président, après plus de sept jours du lancement de cette opération, est-ce que le bilan est-il satisfaisant ?

Emmanuel OLLITA ONDONGO: Oui, il est très positif ? Il est vraiment satisfaisant. Je suis surpris parce qu'on s'attendait à moins, mais là vraiment, nous sommes allés au-delà de nos calculs, au-delà de notre vision et donc, c'est pour dire que le bilan est positif et les congolais, peuvent se tranquilliser. Celle-ci n'est que la première phase et elle va prendre fin le 30 de ce mois d'avril et après cette phase, nous allons nous organiser pour mettre en place, des phases suivantes et en ce moment-là, nous pourrions planifier les retardataires, ce qui le sont encore aujourd'hui, demain lundi ainsi de suite. Ils peuvent toujours arrivés pour rattraper ce retard.

~ Président, vous pouvez aussi tordre le cou à ceux qui pensent que le Congo le fait pour se mûrir devant le FMI par exemple ?

Emmanuel OLLITA ONDONGO : Je crois qu'on ne le fait pas pour rien ! On le fait, c'est pour atteindre un objectif ! Donc, tout le monde peut rester tranquille.

 

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