"Il ne s’agit pas de tout comprendre, dans la vie de l’homme", un enseignement tiré du KIMOKO par mbuta MASSENGO MBEMBA, Chef Spirituel de la Communauté Spirirtuelle Ngunza-Matsouaniste

"Il ne s’agit pas de tout comprendre, dans la vie de l’homme, il y a des choses, qui ne sont pas faites pour comprendre mais plutôt pour être acceptées", a dit mbuta KINATA.

Notre société où le mal prend de plus en plus de place et dans laquelle Dieu est réduit au silence, une société où l’enseignement est regardé avec condescendance par certains esprits « éclairés », l’homme doit prendre le flambeau pour éclairer l’humanité. Nous assistons à des comportements, qui contribuent à la déstructuration des familles, la perte de certaines valeurs morales. L’homme ne doit pas être spectateur, il doit agir. C’est pourquoi, il est important d’apprendre et comprendre, d’écouter et guider, de sanctifier et aimer. Au cours des enseignements, l’esprit d’observation est mesuré, contrôlé et développé par les « bikuma » ou question et réponses.

Agir comme un apprenant

Il est temps de nous remettre en cause et de revoir notre façon de faire, de se concentrer non pas sur des querelles mais plutôt sur la progression afin de faire avancer la société, a-t-on appris. L’initiation, est une condition nécessaire à l’apprentissage. Elle contribue au renforcement de l’ordre social. Un voyage, ne peut s’entreprendre sans avoir la certitude d’un heureux achèvement. Un voyage, ne peut s’entreprendre sans avoir la certitude d’un heureux achèvement. Plusieurs courants, doctrines et modes de pensée sont véhiculés autour de nous, ce qui peut dérouter certains esprits « faibles ». Dans ce monde où les uns se ferment aux autres, l’homme tolérant devient l’enseignant de lui-même. Celui, qui est maître de lui-même, est plus grand que celui, qui est maître du monde. Il faut se connaître pour être maître de soi.

Au cœur d’un monde de plus en plus inquiet du lendemain, le Ngunza, doit faire renaître l’espoir de vivre.

Se comporter comme sauveur

« La vie, ne donne pas les personnes que tu veux. Elle te donne ceux dont tu as besoins, pour t’aider, pour te blesser, pour t’aimer, pour te quitter, et pour faire de toi la personne que tu es », a-t-on appris.

S’engager, c’est se lier à une cause, promettre de la servir et de soumettre aux obligations qu’elle impose. Le monde, qui est le nôtre, n’est pas simplement celui matérialisé par la célébration de la science. L’engag,ement consiste en un lien par une promesse, un serment. L’engagement consiste en un lien par une promesse, un serment. L’engagement donne un sens à l’action. L’équilibre intérieur, un temple de Dieu. Telle est l’une des missions assignées aux hommes d’aujourd’hui dans cette société où la montée du matérialisme éloigne l’homme du chemin de la vérité.

Être comme un homme de sanctification

« Le silence ferme la porte aux mauvais esprit », a dit un sage.

Le Ngunza est l’expression vivante et parlante de l’amour. Comment avoir la prétention d’aimer les autres ou de les aider si on n’a pas tout réglé avec soi-même ?

L’amour nous permet de comprendre que tout reste possible dans notre vie, que tous, nous devons être sanctifié. Nous entendons souvent autour de nous, « nous ne sommes que des hommes avec nos défauts », dire cela, est un constat d’échec, le travail spirituel s’est donc arrêté. Or, nous savons que le travail ne s’arrête jamais, c’est comparable à un explorateur. Tout est à refaire.

Un vieil homme dit à son petit-fils que dans chaque humain, il y a deux bêtes, qui se livrent la bataille. La première a autour de son coup, un collier, qui porte les écrits suivants : la tolérance, la paix et l’amour et sur la seconde : la division, la haine et la jalousie. Laquelle de ces deux bêtes est plus méchante demanda l’enfant ?

Celle que l’on nourrit répondit le vieil homme.

E nkasukulu e tia

Pointe Noire, le 24 novembre 2019.