PLAN MATERIEL : LA LIBÉRATION DES CAPTIFS

MAMA, TATA, l’histoire nous rappelle que née des besoins du monde musulman en main-d’œuvre domestique, la servitude de nos sœurs et frères s’inscrit dans le cadre d’une rencontre de l’Islam avec la négritude qui avait donné naissance, dès le Moyen Âge, à des trafics orientés.

Tout au long de l’histoire, nous avons été une race bestiale, déplorable, exploitable par l’esclavage.

Achetés ou capturés, les asservis étaient transportés depuis l’Afrique jusqu’à la côte méditerranéenne, puis redistribués vers les différents pays musulmans de la mer intérieure.

Ces esclaves, pour la plupart rapidement convertis à l’islam, étaient ensuite intégrés à la société musulmane, dont ils constituaient le plus bas degré même s’il leur arrivait un jour d’être affranchis.

Certaines nations vivent dans le confort et cherchent à marcher sur la liberté des autres. Au nom de Dieu. D’autres nations vivent leurs vies et pratiquent l’hospitalité qui devient une faiblesse.

Du côté occidental, quand des nuages venaient assombrir la conjoncture marchande classique, les patrons les plus avisés cherchaient volontiers un palliatif dans cette spéculation.

C’est ainsi qu’à Tripoli, d’après les « états d’entrée et de sortie » de navires que le consul de France faisait régulièrement parvenir à Versailles, 43 bâtiments français, chargés chacun de 50 à 200 esclaves selon leur taille, ont été nolisés pour Smyrne, la Morée et divers autres ports du Levant de 1766 à 1773.

Ce qui est vrai, c’est que même si les temps de ténèbres peuvent sembler longs, l’heure de l’Afrique est peut-être arrivée aujourd’hui.

Souvenez-vous des effets bénéfiques du calme, du silence, de la méditation, ne serait-ce qu’un instant, sur nous-mêmes, mais aussi nous concentrer sur un point à partir duquel nous ne pouvons-nous égarer.

En effet cette expérience surpasse la résonance des mots ou de la prière. Elle nous conduit à nous interroger sur notre propre valeur individuelle.

Veillez par tous les moyens sur la souveraineté fondamentale que possède chaque peuple en vertu de sa propre culture pour l'avenir de la grande famille humaine, a dit un sage.

Mfumu Matsoua s'interrogeait comme suit:

Pourquoi ne serions-nous pas leurs égaux?

Ne sommes-nous pas des humains comme eux ?

Ngeta !

Selon les enseignements du Ngudi Nganga Mbuta Massengo Mbemba.