Les Nguza-Matsouanistes ont rendu hommage aux anciens

La Communauté Spirituelle Ngunza-Matsouanistes que dirige Mbuta MASSENGO MBEMBA,Ngudi Nganga (Guide Spirituel), le dimanche 7 avril 2024 au Kimono KINATA de Bacongo à Brazzaville, a organisé un grand culte en mémoire des anciens qui ont persévéré dans la foi pour bâtir cette œuvre spirituelle dénommé Ngunza-Matsouaniste. Ce culte a connu des grands moments de prières, des chants, des témoignages sur la vie et les œuvres de ces anciens ainsi que par la proclamation de la foi en Nzambi A Mpungu Tu lendo. L'apôtre Grégoire NGANGA, Secrétaire ecclésiastique chargé des questions philosophiques de la doctrine Ngunza-Matsouaniste, à nos micros en quelques mots, nous a donné la quintessence de ce grand culte commémoratif.

-Pourquoi célébrer la fête des anciens ?

Grégoire NGANGA : Nous célébrons la fête des anciens parce que nous, nous sommes des enfants. Et si nous le sommes, cela veut dire qu’il y a d’abord des anciens qui nous ont vous venir, ils nous ont encadrés avant de nous transmettre le témoin. Comme ils ne sont plus avec nous, nous voulons commémorer cela avec eux. C’est grâce à eux que l’église vit jusqu’à ce jour et que la tradition de l’église est entrain d’être perpétrée ; grâce à eux que l’enseignement reste non falsifié ; grâce à eux nous sommes entrain de poser les actes à la fois dans continuité... Parce qu’il faut adapter les enseignements à la nouvelle par rapport à l’ancienne. Il était de bon aloi qu’aujourd’hui dans les prières et dans les enseignements et rituels que nous allons faire, nous soyons en communauté avec eux afin qu’ils soient tout près de nous dans la foi et en esprit avec nous.

-Pouvez-vous nous citer quelques noms qui ont œuvré pour la continuité de la religion Nguza matswaniste ?

Grégoire NGANGA : Dans le schema classique nous commençons par le doyen d’âge qu’on appelait Jean Louis KINATA: président de la mission prophétique congolaise, et il avait eu les premiers statuts à l’époque du président de la République, Alphonse MASSAMBA DEBAT. Autour de lui, il y avait les Mbuta MASSENGO Albert, MAYOUKOU Alfred, Maman BANDOU Cécile, Maman MIKANOUKOUNOU Marie et Maman LOUVOUEZO Jeanne… Ils ont été une longue génération que je ne peux pas citer tous les noms. A côté de cela nous avons tous les grands anciens à savoir MAVOUNDA TANGOU, BOUETA MBONGO que nous mettons dans la communauté Nguznza Matsouaniste.

-En vous léguant cet héritage, quel est le message qu’ils vous ont transmis ?

Grégoire NGANGA : Le message c’est comme celui que nous avons suivi dans la prédication le Kimoko fait par le chef spirituel, Mbuta MASSENGO MBEMBA. Il a insisté que l’église puisse persévérer, qu’elle aille de l’avant et que nous devons tenir fort. Parce qu’avec le monde d’aujourd’hui gagné par des antivaleurs qui sont entrain de corrompre les bonnes mœurs, l’église n’est pas à l’abri du danger elle court le risque d’être infectée et affectée. Il nous a invités à continuer de faire le bien, ce qui fait pleinement parti de notre culture conformément à la mission d’André Grenard MATSOUA. Nous devons surtout prier pour les familles, l’emploi et le pays.

 -Pourquoi prier en ayant pour appui la tradition ?

Grégoire NGANGA : Il faut dire qu’il n’y a pas de modernité sans tradition. Il n’y a pas de nouveauté sans ancienneté. Donc la tradition c’est ce qui a précédé en jetant les fondements, les bases de l’existence de ce qui est aujourd’hui. Et si notre communauté existe, c’est qu’elle a une tradition qui a tenu bon.