SYNESUP : les travailleurs et les syndicalistes ont célébré dans l’unité, la cohésion et la détermination la fête de revendications de leurs droits, le 1er mai

Didier MBELE hausse le ton et  attire l’attention des camarades militants du Syndicat National des Enseignants du Supérieur (SYNESUP) sur les combats qui leurs attendent et qu’ils doivent mener de manière efficace et pacifiste0. Parmi ces problèmes figurent : (1) le passage du point indiciaire de 350 à 450 à compter du salaire du mois de janvier 2024 conformément au relevé de conclusions du 18 février 2023 ; (2) la signature d’un nouveau Protocole d’Accord pour apurer la dette sociale de l’Université Marien NGOUABI couvrant les années 2020, 2021, 2022 et 2023 ; (3)  le paiement régulier des salaires (la concomitance) au même rythme que celui des agents de la Fonction Publique ; (4)le montant très élevé du prélèvement de l’IRPP des travailleurs de l’Université Marien NGOUABI ; (5) le remboursement des sommes prélevées sur les salaires des travailleurs de l’Université Marien NGOUABI au titre de l’assurance maladie universelle dont la caisse n’est pas encore fonctionnelle ; (6) l’harmonisation du statut particulier de l’Université Marien NGOUABI au regard de la loi portant Statut général de la Fonction Publique ; le remboursement des sommes indûment prélevées relatives à l’achat des toges ; (8) la prise en compte du cahier des charge des travailleurs de l’Université Marien NGOUABI qui sera déposé sur la table du Gouvernement dans les prochains jours. C’est ce qui constituent les revendications des militants du SYNESUP du à l’occasion de la célébration dans un discours de circonstance prononcé par son Secrétaire Général Didier MBELE.

En effet, c’était en présence des ministres en charge de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc MOUNTHOU et de son homologue de l’enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry MA NGUIESSA EBOME , que le Secrétaire Général du SYNESUP, Didier MBELE qui dans son discours premièrement est revenu sur l’historique de la fête du 1^er mai qui a toujours été célébré à travers le monde entier depuis 1947 par les forces vives et les syndicalistes, une journée déclarée fériée et payée, symbolisant la prise des conscience et l’affranchissement des travailleurs pour le travail.

En souvenir de ce triste et douloureux événement, en faveur de la liberté d’expression par le monde ouvrier, les travailleurs et syndicalistes défilent, se réunissent et fêtent le 1^er mai de chaque année. C’est ainsi que les travailleurs congolais, en général, et ceux de l’Université Marien NGOUABI, en particulier, se souviennent de ces événements douloureux survenus à Chicago aux États-Unis d’Amérique, en célébrant dans l’unité, la cohésion et la détermination, la fête internationale des travailleurs, le 1^er mai.

Ainsi, à cette occasion les travailleurs de l’Université Marien NGOUABI par le biais du SYNESUP ont exprimé leur solidarité avec l’ensemble des travailleurs du monde entier, surtout ceux des pays où les droits syndicaux sont bafoués et restent donc encore une conquête.

Didier MBELE a laissé entendre qu’au moment où le SYNESUP s’emploie à célébrer cette fête, a remercié  l’ensemble des invités en leur rang, grades et qualités, pour avoir bien voulu rehausser, par leur présence, l’éclat de cette cérémonie particulière. Puis il a remercié à nouveau Madame le Ministre de l’Enseignement Supérieur pour son implication personnelle durant les négociations du mois de février 2023 avec le gouvernement, négociations qui ont donné lieu, entre autres, au paiement des heures supplémentaires, d’encadrement des thèses et mémoires, de surveillance des examens et à l’amélioration progressive du point d’indice. Pour conclure, il a remercié le Président de l’Université Marien NGOABI ainsi que son équipe avec lesquels ils entretiennent un dialogue professionnel, parfois dans un climat très tendu et il s’est réjoui de la présence parmi eux, pour la première fois, l’équipe de maîtrise de l’Université Denis SASSOU NGUESSO qu’il a salué à cette occasion, de la bonne disposition des enseignants-chercheurs de cet université à vaquer normalement aux charges que la République leur a confiées, mais il a aussi précisé que la patience a des limites et a souhaité que les problèmes visés plus haut puissent trouver une solution d’ici la fin de l’année pour pérenniser le climat de paix qui règne actuellement à l’Université Marien NGOUABI.