Les populations de la Bouenza saluent et félicitent la HALC pour cette belle initiative de toute l'histoire du Congo sur la corruption

<< Bouenza : Non à la Corruption, oui à la bonne gouvernance >>, c'est sur ce thème que la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption en sigle la HALC que dirige Emmanuel OLLITA ONDONGO et sa suite dans le cadre de sa campagne de sensibilisation à la lutte contre la corruption et la vulgarisation de ses textes, en foulant leurs pieds à Madingou, Chef-lieu du département de la Bouenza, sous la houlette du président de cette institution ont échangé le lundi 28 avril 2023 à l'hôtel de la Préfecture de Madingou seconde étape de sa tournée avec les cadres et agents de l'administration publique, les représentants de la force publique, les représentants des organisations de la société civile et des collectivités locales de ce département sur les méfaits de la corruption en République du Congo.

<< Je voudrais ici m'acquitter de notre devoir au nom de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption, celui de vous remercier d'avoir bien voulu répondre à notre sollicitation et pour l'hospitalité accordée à moi et à toute la délégation qui m'accompagne. Je vous dis merci pour cette opportunité que vous offrez à cette nouvelle institution. Cet acte dénote de votre volonté à contribuer à la réalisation des objectifs définis dans le projet de société du Président de la République, j'ai cité << Ensemble, poursuivons la marche >> et de façon particulière, à la réussite des missions confiées à notre institution par la République. Mes dames et messieurs, c'est dans le cadre de la réalisation de sa mission de prévention qu'il est organisé cette campagne de sensibilisation des citoyens du département sur la corruption et la vulgarisation des textes juridiques fondamentaux de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption auprès, d'un échantillon des représentants de l'administration publique. J'ose espérer que vous le savez comme moi que la corruption, c'est l'action au consiste à engager une personne investie d'une autorité à agir outre son devoir en la soudoyant. La corruption, quant à elle, c'est la perception illicite par un agent public des sommes qu'il ne saigne particulièrement dues, d'une exaction, d'une malversation de fond, la fraude, c'est une action faite de mauvaise foi pour tromper. La tentative de l'une ou de l'autre est prévue dans la loi anticorruption n°9-2022 du 11 mars 2022 >>. C'est par ces propos que le président de la HALC a fixé l'objet de sa mission de travail dans le département de la Bouenza.

Hervé Nazaire EBETHAS, Secrétaire Général du département de la Bouenza pour sa part, après avoir salué le président de la HALC et toute sa suite a fait savoir qu'en effet, après avoir été dans plusieurs départements du Congo, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption, a choisi le nôtre pour y mener la campagne de sensibilisation sur la lutte contre la corruption à l'endroit des cadres de l'administration publique. Cela, nous honorent pour cela, nous remercions sincèrement le président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption de nous avoir associé à cette activité de bonne gouvernance si chère au président de la République qui mentionnait dans son message au Parlement réuni en congrès en 2022, l'intérêt de l'intensification à la lutte contre la corruption. L'activité de ce jour, s'inscrit belle et bien dans la droite ligne de Son Excellence Denis SASSOU N'GUESSO, président de la République, Chef de l'État qui dans son projet de société intitulé << Ensemble, poursuivons la marche >>, souligne je cite: << Au-delà de certaines actions, il y a lieu d'élaborer la stratégie nationale de lutte contre la corruption, elle s'appuiera sur la permanence des contrôles, la formation des cadres chargés de la lutte, la sensibilisation des populations, la prévention et la répression >>, fin de citation.

<< Comme vous le savez, la corruption sous toutes ses formes ternit l'image d'un pays, fait fuir l'investissement et affecte la concurrence de cette manière, elle participe à rompre les équilibres socioéconomiques et fait perdre à la population sa confiance vis à vis de l'État dans son rôle régalien. C'est pourquoi, la sensibilisation doit demeurer un axe majeur de la politique nationale en matière de lutte contre la corruption. Chacun de nous doit se sentir responsable et constitué une meilleure chaîne qui à terme sera décisive dans la recherche des solutions à cet épineux problème >>, a laissé entendre le Secrétaire Général du département de la Bouenza.

Un vif et réel plaisir que je prends la parole devant vous dans cette salle pour parler de la corruption. << En effet, la corruption est devenue un enjeu économique, institutionnel qui touche tous les secteurs de notre vie au niveau national mais aussi, l'ensemble de nos équilibres socioéconomiques. Monsieur le président de la HALC, Monsieur le Secrétaire Général du département, la corruption prive de ressources des personnes qui ont en besoins notamment, nos populations. Félicitant et encourageant cette initiative de barrer ce fléau ici à Madingou, je crois que l'occasion m'est tout à fait indiquée de souhaiter a cette délégation venue de Brazzaville et à tous les participants. Passer par des mesures visant à prévenir et à combattre la corruption et les pratiques des pots de vin, il nous faut élargir nos partenariats >>, a indiqué le Maire de Madingou, Fortuné POELA.

Au terme de la rencontre, le Directeur Départemental du Domaine dans une interview a laissé entendre que: << Vous savez au Congo, les lois on les vote déjà un panéliste l'a dit qu'on a fait des lois mai, il y a encore des vices qui ont fait que cette loi ne peut pas être appliquée notamment, sur la déclaration des biens. Donc, nous voyons que lorsque on fait des lois, il y quelque part comme du on bloque pour des intérêts égoïstes. Les lois seules ne pourront certainement faire aboutir et il y a un problème de conscience personnelle et de conscience collective de la nation pour les intérêts de la nation pour qu'on arrive à la dénonciation pour que ça devienne caractéristique. C'est-à-dire que tout le monde puisse dénoncer chaque fois quand il y a un cas qui permettra certainement de rattraper en même temps les textes. On en aura mais, il y aura toujours quelque chose et on pourra dire non ça et ça ne marchent pas par rapport à ceci si tout le monde dénonce, je crois que ça serait un peu plus accélérer quand on regarde les lois parce qu'il y a la justice, il y a la HALC, ça donne un peu comme du tourniquet à celui qui dénonce. Finalement, à qui il se confie si réellement tout le monde peut dénoncer et que la HALC fasse des recherches sur ce qu'on dénonce. Je froid que cela pourra essayer un peu de diminuer peut-être, pas arrêter pour l'instant parce que notre génération qui commence même à redouter de toutes les réformes qu'on est entrain de faire mais le plus long voyage commence avec tout ce qu'on est entrain de faire mais aussi, qu'il y ait aussi peut-être une première publication des résultats des premières dénonciations. Cela permettra à ce qu'il y ait une visibilité sur la lutte contre la corruption. Sinon après, nous allons en parler et elle restera la même >>.

A noter qu'un carnaval de sensibilisation à la lutte contre la corruption a sillonné toute la ville de Madingou. La prochaine étape, Nkayi la ville sucrière du Congo.