Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
GéoAfriqueMédias.cg

Agence d'Analyse de l'information et de la communication. Contacts: +242053318160//068796301.

economie

PND 2022-2026 : « Le Plan National de Développement structure les bases nécessaires pour répondre aux besoins de la population et améliorer sa qualité de vie », dixit Ingrid Ghislaine Olga EBOUKA-BABACKAS

Publié le 4 Octobre 2021 par André LOUNDA dans Economie

« Le PND 2022-2026 servira à l’opérationnalisation de la vision du Président de la République dans son projet de société, « Ensemble poursuivons la marche ». Pour cette période 2022-2026, le nouveau PND ne manquera donc pas de prendre racine dans les recommandations pertinentes tirées du diagnostic du PND 2018-2002. Il érigera un tronc nourri de la sève puissante de la volonté ferme du Gouvernement d’opérer la transition d’une économie congolaise de rente pétrolière vers « une économie forte diversifiée » dont le socle demeure un secteur privé entreprenant et dynamique. En outre, il s’alignera sur les engagements sous régionaux, régionaux qui y sont contenus : le programme économique régional de la CEMAC, les objectifs de développement durables des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Surtout, il déploiera ses branches dans six directions. Les trois précédents axes de diversification économique, que sont : le développement de l’agriculture  au sens large, le développement de l’industrie en lien avec les zones économiques spéciales, le développement du tourisme. Ces trois axes seront, complétées par trois autres axes de l’économie », c’est par ces propos qu’Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA BABACKAS, Ministre du Plan, de la statistique et de l’intervention Régional a procédé au lancement de l’atelier de lancement de  l’Atelier de lancement des travaux d’élaboration du Plan National de Développement (PND) 2022-2026.

Dans son discours d’ouverture des travaux d’élaboration du nouveau PND, le Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACAS a signalé que ce plan compte tenu de ce qui précède, les travaux d’élaboration du PND 2022-2026 naissant s’articulent logiquement avec ceux de l’évaluation du PND 201862022 s’achevant. En effet, le 1er octobre 2018, la République du Congo s’était dotée de la loi N°32-2018, portant approbation du Plan National de Développement (PND) 2018-2022. Ce dernier a été élaboré et mis en œuvre dans un environnement marqué par la fluctuation à la baisse du baril de pétrole, source de déséquilibres verticaux de l’économie congolaise. Ce plan visait la stabilisation macro-économique plus élargie, capable de créer davantage d’emplois, particulièrement pour les jeunes et les femmes de réduire significativement la pauvreté et de contribuer au développement du capital humain. Mais, ces conditions n’ont pas pu être réalisées suite aux facteurs exogènes et endogènes adverses qui ont perturbé les équilibres macroéconomiques, particulièrement :

  • La persistance de la récession depuis 2015 qui s’est 2015 qui s’est manifestée par une baisse continue de la croissance du PIB jusqu’à -6,2% en 2020 :
  • Le déficit des finances publiques et un niveau d’endettement élevé par rapport à la norme de 70% de la CEMAC.
  • La mise en œuvre compromise de l’accord de facilité élargie de crédit de juillet 2019 signé avec le FMI et son corolaire, la défiance des bailleurs de fonds ;
  • La survenance de la pandémie de COVID-19, un an et deux mois après le lancement du PND 2018-2022, qui en réalité n’a été exécuté que pendant deux années.

Fort heureusement, l’évaluation des performances du PND 2018-2022 en cours d’adoption par le Conseil National des performances débouchera sur des recommandations fortes pour l’immédiat.

En outre, le PND 2022-2026 s’alignera sur les engagements sous régionaux, régionaux et internationaux qui y sont contenus : le programme de deuxième génération des réformes économiques et financières et le programme économique régional de la CEMAC, les objectifs de développement durable des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.

Surtout, il déploiera ses branches dans six directions. Les trois précédents axes de diversification économique que sont : le développement de l’agriculture au sens large, le développement de l’industrie en lien avec les zones économiques spéciales, le développement du tourisme.

Ces trois axes seront toutefois, complétés par tris autres : le développement de l’économie numérique, la promotion immobilière et le développement des zones franches commerciales.

Par ailleurs, le PND 2022-2026 conservera comme terreau transversal l’amélioration de la gouvernance et le renforcement du capital humain. Enfin, il prendra en compte dans ses branchages, les contraintes du programme d’appui financier que le Congo se prépare à conclure avec le Fonds Monétaires International dans un contexte aggravé de crise à la fois économique, financière, sanitaire et environnementale. En réalité, il s’agira sans aucun doute, pour nous, de trouver un juste dosage de la poursuite de nos efforts pour stabiliser la situation macroéconomique et de la réunion des facteurs positifs de croissance pour la véritable relance de notre économie.

Mais aussi, le document cadre stratégique de développement fera ressortir les principaux éléments suivants : le diagnostic de la situation économique et sociale du Congo ; la vision les objectifs du PND 202262026 ; les priorités et les axes stratégiques ; le schéma de financement (budget, gap, stratégies de financement) ; l’analyse des facteurs de risques et l’identification des mesures d’atténuation ; la stratégie de communication ; le mécanisme de mise en œuvre et de suivi-évaluation du PND 202262026.

A noter que l’élaboration du PND 2022-2026 bénéficie de la mise en place d’un organe de supervision appelé la Task-Force des politiques économiques et sociales, présidé par le représentant personnel, du Président de la République, le Ministre d’Etat ? Gilbert ONDONGO nommé par décret N°2021-304 du 25 mai 2021. Conformément aux orientations de la Task-Force, la production du nouveau PND est enfermée dans un temps imparti relativement bref : le voter de la loi portant adoption du PND 2022-2026 est pr2vu lors de la prochaine session parlementaire.

 

commentaires

Le Rapport du PND 2018-2022 a été validé et désormais le Congo pourra migrer vers un nouveau modèle économique

Publié le 23 Septembre 2021 par André LOUNDA dans Economie

 

Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS, Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale, Vice-Président du Conseil National d’Evaluation (CNE) du PND 2018-2022 a procédé le 22 septembre 2021 à l’ouverture des travaux de l’Atelier de Validation du Rapport d'Evaluations du Plan National de Développement (PND) 2018-2022 dans la salle de conférences de l’ACERAC à Brazzaville.

Le 19 août dernier, elle avait procédé au lancement des travaux d’évaluation, du PND 2018-2022. Après des travaux denses en atelier et en immersion, un mois plus tard le moment est arrivé pour la validation du projet de rapport d’évaluation en résultant. Les Directions des Etudes et de Planification (DEP) de toutes les administrations ont fourni la matière de base que les expert nationaux ont exploité pour décortiquer ce PND 2018-2022 bâti autour de trois (3) axes à titre de rappel : (i) le renforcement de la gouvernance sous toute ses formes, administrative, économique, juridique, sécuritaire et politique ; (ii) la réforme en profondeur du système éducatif et de la formation qualifiante et professionnelle, en vue de valoriser le capital humain sous toutes ses dimensions-morale, civique, intellectuelle et physique ; (ii) la diversification de l’économie basée sur les secteurs porteurs de croissance, notamment l’agriculture au sens large (agriculture, pêche, pisciculture, agro-foresterie), le tourisme et l’industrie.

Dans son Allocution d’ouverture, Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS a signifié que la substance du projet de rapport produit par les experts nationaux couvre trois champs d’intervention :( i) une évaluation qualitative mettant en évidence les forces, les faiblesses, les menaces et les opportunités formant la trame de l’élaboration du PND 2018-2022 ainsi que de sa mise en œuvre ;(ii) une évaluation des performances macroéconomiques, afin de vérifier l’évolution positive de la valeur enregistrée par les indicateurs décrivant la santé économique et sociale de notre économique et sociale de notre économie ;(iii) une évaluation des performances sectorielles en vue d’apprécier le niveau d’atteinte des objectifs stratégiques fixés dans chaque axe du plan.

Aussi, elle a fait savoir aux participants que l’évaluation d’un plan sert principalement de soutien au processus de décision et de planification pour viser l’optimisme des ressources. Cette perspectives permet de repenser, à l’aune de cette appréciation, tout processus à venir et de l’inscrire dans un cadre cohérent et dans une démarche de ventilation rationnelle d’allocations budgétaires dédiées aux investissements publics. Dans cet exercice salutaire, l’accompagnement dont nous avons bénéficié de la part de nos partenaires au développement mérite d’être salué.

Poursuivant son propos, elle a reconnu que travaux d’évaluation ont mis en exergue l’environnement complexe, antagonique et interactif dans lequel le PND 2018-2022 a baigné. Il s’agit en premier lieu, d’évoquer le contexte défavorable dans le que il a été élaboré et mis en œuvre. Plusieurs adversités, qui face à la très forte dépendance de l’économie congolaise à la production pétrolière, ont eu une incidence négative sur sa performance.

En effet, malgré la stabilisation macroéconomique puis la relance économique que prévoyait le scénario de référence fixé dans le PND 2018-2022, l’inverse s’est produit. La crise économique et financière de 2014 due à la chute du baril de pétrole s’est enlisée avec des conséquences réelles sur la politique budgétaire, le service de la dette, les difficultés sur la mobilisation des ressources pour financer le PND 2018-2022. Sans omettre, la négociation avec le FMI d’un programme de facilité élargie de crédit avec ses contraintes lourdes sur nos politiques publiques. Finalement, cette situation s’est compliquée dès 202 avec l’apparition de la crise sanitaire planétaire liée au coronavirus « COVID-19 ».

L’on pourrait aussi raisonnablement, dans un second temps, se poser la question sur le bon déroulement du PND dans un temps supposé imparti de cinq ans, abrégé par tant de vicissitudes à deux ans : démarrage tardif en 2019 et signature du programme FMI en mi-2019, mise sous cloche des économies en 2020, l’élection présidentielle, changement d’équipe gouvernemental et interruption anticipée décidée en 2021 ?

En somme, les conclusions mitigées de nos experts nationaux consolident l’urgence pour l’Exécutif de concrétiser la transition vers un nouveau modèle économique pour la République du Congo et d’assoir dès à présent un nouveau cadre programmatique.

Pour conclure, avant de déclarer officiellement l’ouverture des travaux, elle a exhorté et  exigé aux participants un travail de rigueur pour finaliser cette évaluation. Ainsi, l’examen du présent rapport aboutira à un document final, référentiel consolidé par vos contributions. Avec ce rapport d’évaluation du PND 2018-2022 validé, le Gouvernement disposera, grâce à vous, d’une base solide de réflexion pour proposer à la Représentation nationale d’ici la fin de l’année, un projet de loi portant plan national de développement 2022-2026 cohérent, réaliste et riche d’enseignement issu de celui finissant.

commentaires

PND 2022-2026 : « Nous voulons une économie forte diversifiée », a déclaré Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA BABACKAS

Publié le 21 Septembre 2021 par André LOUNDA dans Economie

« Notre PND 2022-2026 est un outil dynamique qui vise la transformation structurelle de notre économie. Son contenu met un accent particulier sur le contexte propre de notre pays. Mais, la réussite de notre PND n’est pas seulement soumise  un environnement national et extérieur propice, mais aussi, à l’existence de capacités et ressources institutionnelles/humaines en adéquation avec les priorités nationale du développement pour faire valoir cette démarche rationnelle, le PND 2022-2026 épouse comme objectif la déclinaison des besoins en programme. Par cette approche pragmatique, le Gouvernement estime mieux identifier, articuler, hiérarchiser et satisfaire, qu’au paravent, les attentes de bien-être de la population à l’intérieur d’une enveloppe donnée de ressources. », C’est par ce propos que Madame Olga Ingrid Ghyslaine EBOUKA BABACKAS, Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale a procédé le mardi 21 septembre 2021 à Brazzaville à l’ouverture de la Session Inaugurale de la Coordination Technique de la Commission Technique chargée des Travaux élaboration du Plan National de Développement (PND 2022-2026).

Le nouvel outil de performance de l’action gouvernementale a été au centre qui a fait de la Session Inaugurale de la Coordination Technique de la Commission Technique chargée des Travaux élaboration du Plan National de Développement (PND 2022-2026). A cette occasion le Ministre en charge du Plan Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA BABACKAS sa joie  et sa satisfaction profonde les membres de cette coordination, de lancer enfin, le démarrage technique et préparatif des travaux d’élaboration du Plan National de Développement du Congo (PND 2022-2026).

« En effet,  dès son investiture le 17 avril dernier, par un discours solennel devant le Parlement réunis en congrès, le Président de la République a promis au peuple congolais l’élaboration par le Gouvernement d’un nouveau PND devant couvrir la période quinquennale de 2022-2026. Il a pour ce faire, mis en place un organe de supervision appelé la Task-Force des politiques économiques et sociales, présidé par son représentant personnel, le Ministre d’Etat, Gilbert ONDONGO nommé par décret N°2021-304 du 25 mai 2021 », a fait savoir Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA BABACKAS.

Au terme de cette cérémonie officielle de la Session Inaugurale de la Coordination Technique de la Commission Technique chargée des Travaux élaboration du Plan National de Développement (PND 2022-2026, le Ministre en charge du Plan a donné quelques explications aux journalistes sur les enjeux de ce nouveau plan.

« Effectivement, c’est la session inaugurale du Comité de coordination des travaux du Plan National de Développement (PND 2022-2026). Le Président de la République a souhaité qu’il y soit un nouveau Plan National de Développement. Pour se faire, il a mis en place une Task-Force de politiques et sociales. Tiré de cette Task-Force, nous avons mis en place un Comité Technique pour les travaux techniques. Il s’agit donc en réalité d’un cadre réglementaire, complémentaire pour renforcer pour que nos cadres puissent réfléchir et avoir les matériaux de base qui serviront finalement aux décisions qui seront prises au niveau de la Task-Force de politique économique et sociale.

Le nouveau Plan National de Développement s’inscrit dans la continuité de l’ancien, celui qui est encore en cours qui est finissant. Effectivement, nous avons un PND 2018-2022 finissant qui va être remplacé. Vous voyez la période de transition et celle de l’année 2022 remplacée par un PND 2022-2026. Le cœur du nouveau PND prend sa source dans le PND finissant, c’est-à-dire la diversification de l’économie. Nous voulons une économie forte et diversifiée. En réalité, nous sommes dans une position idéale. Nous avons un PND finissant qui va être remplacé par un PND qui tiendra compte de la dernière année et cela on peut le comprendre. Il ,y a cohérence, il y a une continuité, nous nous souviendrons que le Président de la République Son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO dans son discours d’investiture a bien précisé qu’il souhaitait qu’il y est un nouveau PND 2022-2026 pour épouser son projet de société « Ensemble poursuivons la marche ». Donc, il y a une cohérence, ça voudrait dire tout simplement que la première raison pour nous d’avoir déjà entamé les travaux du nouveau PND est une raison politique. La deuxième raison, est conjoncturelle. Vous savez, le cadre macroéconomique est particulièrement dégradé par la crise sanitaire. Ce n’était pas prévu dans le PND 2018-2022. Donc, c’est la prise en compte de ce facteur qui a bouleversé toute les perspectives qui aujourd’hui, concourent à ce que le gouvernement déjà travaille sur un nouveau Plan National de Développement. Pour le résumé deux(2) raisons fondamentales : une raison politique, une raison conjoncturelle. Je terminerais pour dire simplement qu’il nous faut respecter le calendrier qui est très, très serré. C’est pour cela que le cœur du nouveau Plan National de Développement 2022-2026 est le noyau dur de l’ancien PND, l’agriculture au sens large, le tourisme, le développement de l’industrie touristique dans lequel on inclus évidemment les Zones Economiques Spéciales à ce noyau dur. Il vient maintenant s’ajouter le Développement de l’économie numérique, la promotion de l’immobilier. Il faut construire, il faut mieux construire au Congo et enfin les Zones Franches Commerciales qui sont distinctes des Zones Economiques Spéciales. Les Zones Franches Commerciales sont des lieux, des territoires où peut se dérouler une activité de service exonéré des taxes fiscales. En tout cas, avec des mesures d’accompagnement. Donc, on peut dire qu’il y a six(6) axes fondamentaux dans cette diversification de l’économie congolaise, diversification pour avoir une économie, je le disais forte et diversifiée.

 

commentaires

La Cybersécurité, ses enjeux au centre d’une rencontre internationale

Publié le 13 Septembre 2021 par André LOUNDA dans Economie

« La Cybersécurité, un enjeu stratégique pour les Etats, les entreprises et institutions en Afrique », constitue le thème de la 1ère édition du Forum Brazza Cybersecurity (FBC) que la Société SKYTECH-Congo organisera les 16 et 17 septembre 2021 au Centre International de Conférence de Kintélé en République du Congo.

C’est dans le cadre des soucis d’accroître des efforts dans la lutte contre les cybermenaces que ce grand rendez-vous qui permettra aux différents acteurs évoluant dans ce secteur d’échanger sur les questions liées aux multiples menaces cybernétiques que rencontrent plusieurs Etats, entreprises et institutions financières en Afrique.

Le Forum Brazza Cybersecurity est un véritable enjeu stratégique pour les Etats, les entreprises et institutions en Afrique, cette rencontre s’inscrit dans une démarche de sensibilisation des États, des entreprises et institutions contre la cybercriminalité. Elle aura pour but de faire l’état de lieux de  la cyber sécurité en Afrique centrale et les enjeux de la transformation digitale ; d’identifier les enjeux majeurs imminents de la cybersécurité et les moyens pour renforcer la cyberdéfense ; de sensibiliser au risque cybermenace en Afrique ; de faire découvrir les innovations en sécurité des systèmes d’information avec la recrudescence des cyber attaques liées à la COVID-19.

Entre autres, pour la société SKYTECH-Congo l’organisateur de ce forum, il sera également question de renforcer la résilience du cybersécurité en Afrique en construisant un écosystème de cybersécurité solide. « Les Etats, entreprises et particuliers se trouvent souvent démunis face à cette nouvelle forme de criminalité qui les affecte tant du point de vue de la sécurité de l’information que du point de vue financier. Il s’agit désormais pour tous ces acteurs aussi bien institutionnels que privés de réduire leur vulnérabilité par le développement des politiques et de mettre en place des techniques de cybersécurité adéquates ».

Selon cette société spécialisée en la matière SKYTECH-Congo, le marché de la cybersécurité en Afrique, estimé à 2,5 milliards de dollars en 2020, devrait atteindre 3,5 milliards de dollars en 2021. Ces assises de Brazzaville seront d'ores et déjà un moyen pour les acteurs du cybersécurité, qui jouent le rôle de facilitateurs, de fournir des informations et des solutions concrètes en matière de cybersécurité au profit des décideurs en Afrique.

Cet événement important réunira les acteurs et les décideurs publics et privés, notamment les dirigeants d’entreprises africaines et multinationales, les entreprises du secteur de la sécurité informatique, les autorités administratives et politiques, les étudiants, les jeunes diplômés. Plusieurs activités sont prévues dans le cadre de la tenue de ce forum, parmi lesquelles des expositions, des rencontres B2B, des conférences et ateliers.

A noter que Skytech-Congo est une société qui œuvre dans le domaine de la cybersécurité, des systèmes de sécurité électronique et solaire, des télécommunications et informatique.

A noter que la cybersécurité est la protection des données numériques stockées dans votre environnement des cybermenaces contre les cybermenaces et les auteurs de cybermenace.

Pour le dire plus simplement : c'est la protection des données, des informations, des ordinateurs, des appareils et des réseaux. Et qu’Une cybermenace est une activité qui vise à compromettre la sécurité de votre environnement des cybermenaces en modifiant la disponibilité, l'intégrité ou la confidentialité de vos systèmes ou des informations qu'ils contiennent.

 

commentaires

LES MATINALES DE L'INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE: l’innovation sociale congolaise au cœur d’une rencontre à Brazzaville

Publié le 1 Septembre 2021 par André LOUNDA dans Economie

  «L’Intelligence économique et attractivités départementales : outils et méthodes», constitue le thème de la 2ème édition des Matinales de l’Intelligence économique organisé par l’Institut National d’Intelligence Stratégique (INIS), le 31 août 2021 à Brazzaville. Au menu comment rendre les départements attractifs par l’innovation sociale congolaise ? C’est ce qui a été au centre des communications et des échanges interactifs aussi par la présentation de trois projets innovants et structurants de l’INIS.

     A cette occasion, l’innovation sociale a été au centre de la réflexion et d’échange sur les questions de la croissance de la population, le dépeuplement des départements au profit des villes. Comment donner envie aux jeunes cadres ou anciens pour tous ceux qui sont venus dans les grandes villes par l’exode rural de retourner dans les départements y vivre, y travailler, y grandir dans d’excellentes conditions. Comment mobiliser les congolais autour de l’intérêt départemental qui consiste à développer les activités économiques permettant un meilleur accueil des autres pour y vivre, pour y travailler et pour y étudier.

    Cette 2ème édition a été ponctuée par le discours de circonstance de Monsieur Patrice PASSY, Président de l’Université des Connaissances Africaines (UCA), Chef du projet suivi deux exposés sur la Décentralisation par le Vénérable Roger ICKOULA et l’Innovation par Monsieur Jean Jacques ICKAMA par l’observation des départements et son rôle dans le développement du territoire et le tout couronné par la communication du Président Patrice PASSY sur le thème : Comment rendre les départements attractifs par l’innovation sociale ? Aussi trois exemples d’attractivités territoriales pour voir  sans un rond comment faire avancer tout un département et pourquoi pas plusieurs départements.

     Pour le Vénérable Roger ICKOULA son sujet fait l’objet de beaucoup de débats au niveau des parlementaires. Au fait, il s’agit de voir comment développer nos départements et la réponse à cette question passe par la décentralisation. Et aujourd’hui, les deux chambres réunies sont entrain de travailler avec les autorités pour voir comment rendre effective la décentralisation pourquoi pas ? Parce qu’on constate que dans notre pays, de plus en plus les populations de l’intérieur se désintéressent de la vie à l’intérieur du pays pour venir vers les villes. Il y a quelques années, je peux dire que c’est pendant que nous étions encore enfants, la vie au village avait une certaine attractivité. Avec l’avènement de l’école, les enfants au village sont beaucoup plus tournés vers les villes et regardent peu ce qui se passe autour d’eux dans le village. L’éducation a changé de forme, les enfants sont formés pour venir chercher du travail dans la fonction publique, dans les entreprises en ville et les villages se dépeuplent.

   Quant à Jean Jacques ICKAMA dans son exposé sur le thème de l’innovation a partagé son regard sur le sujet et son expérience. Il a défini l’innovation comme étant la recherche constante d’amélioration de l’existant. Il a déclaré que mon prédécesseur a parlé de l’attraction des départements sinon celui qui n’est pas encore là devait en parler. Quand on parle de l’attractivité des départements, on peut aussi je pense de même ce qu’on dit au quotidien parler de l’attractivité de l’entreprise parle produits qu’elle propose au marché et l’innovation justement est l’un des moyens qui permet de se rendre attractif en quoi faisant ? Déjà par rapport à l’invention parce qu’il y a généralement une confusion entre ces deux termes : innovation et invention. Nous avons dit que l’innovation est la recherche constante d’amélioration de l’existant mais l’invention, ont créé un nouveau.

   Comment rendre nos départements attractifs ? Question sur laquelle l’INIS a réfléchi en utilisant l’intelligence économique pour apporter des résolutions ou recherche des solutions en concevant quelque chose qu’ils ont partagé avec les participants a fait savoir Patrice PASSY dans sa communication. Partant des cas concret en intégrant nos insuffisances et nos qualités, c’est pour cela qu’ils utilisent l’intelligence économique qui est une réponse sur la capacité à comprendre son environnement, et anticiper le changement tout en se prémunissant grâce à l’intelligence économique. L’INIS a mis en place des stratégies innovantes dans les cas des réponses qu’ils proposent. L’intelligence économique est un levier d’appui aux départements basé sur les capacités de recherche, l’analyse de l’information, les démarches d’anticipations et d’analyse, elle est précieuse à la décision et à la gestion du projet. Aussi Patrice PASSY a présenté trois projets innovants de l’INIS en se basant sur un exemple concret, le Puy du Fou, il y a 40 ans une idée folle d’une association sans sou, et sans aide de l’Etat a pu réaliser son rêve. Valoriser la ville de Mossaka en ville Aquatique et rendre cette ville agréable et comment y faire de l’innovation sociale. Pourquoi une ville ou village aquatique ? Pour y créer une académie de l’eau apporter une solution à cette problématique sociale y installé un écosystème de la reconversion industrielle, rechercher les partenariats publics privés et former dans les métiers pour une ville aquatique. La projet MWANA MBOKA est caractérisé au cœur des civilisations à Pointe Noire, de construire le plus grand phare du monde d’environ 300 mètres de haut à partir de l’histoire du Congo avant l’esclavage, le Congo avant la colonisation grâce au travail des universitaires., créer des observatoires dans les départements et le projet « Flamboyant » à Kintélé, construire une ville durable en mettant l’accent au planting des flamboyants.

 

commentaires

PND 2018-2022 : évaluation par les experts vers un nouveau PND 2022-2026

Publié le 19 Août 2021 par André LOUNDA dans Economie

Le Ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale, Ingrid Olga Ghislaine EBOUCKA-BABAKAS, a lancé le 19 août 2021, à Brazzaville, l’atelier d’évaluation du Plan national de développement (PND) 2018-2022 de la République du Congo. Lancer officiellement le processus d’évaluation du PND 2018-2022 est l’objectif que vise cet atelier pour sensibiliser l’ensemble des parties prenantes à savoir : la société civile, les Partenaires Techniques et Financiers (PTF), le secteur privé et les acteurs gouvernementaux sur le processus et les modalités de l’évaluation du PND 2018-2022 ; former les acteurs impliqués dans le processus d’évaluation du PND 2018-2022 au maintien de l’ensemble des outils devant servir à l’évaluation, ainsi qu’à la compréhension des critères d’évaluation des critères d’évaluation et des indicateurs pertinent retenus pour l’évaluation.

La cérémonie du lancement officiel y relative a été placée sous le patronage de Madame  Ingrid Olga Ghislaine EBOUCKA-BABAKAS, Ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale, Vice-Présidente du Conseil National d’Evaluation (CNE) du PND 2018-2022. Elle a été marquée par l’Allocution d’ouverture de Madame le Ministre en charge du Plan suivie par la présentation de la matrice des indicateurs et des échanges.

A cet effet, dans son Allocution, le Ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale Ingrid Olga Ghislaine EBOUCKA-BABAKAS a rappelé les participants que sa mise en œuvre durant quatre ans, sur tous les plans, a été mise à mal par une conjoncture adverse. Le cadrage macro-économique projetait la croissance pour 2019 à 2,2% pour 2020 à 4,6% et 2021 à 1,8%  Mais ces estimations ont été contrariées notamment par des cours mondiaux du pétrole significativement et durablement bas depuis 2014 couplés à une production nationale non soutenue et la survenance de la pandémie de la COVID-19.

Elle a indiqué les participants que cet atelier qui s’ouvre aujourd’hui le moment décisif de l’évaluation dans la logique de faire le point des réalisations, des impacts réels, des contraintes observées. Par ailleurs, cette évaluation sous-entend, aussi la réalisation de l’engagement pris par le Président de la République, Chef de l’Etat lors de son discours d’investiture du 17 avril 2021. Celui de disposer d’un nouveau Plan National de Développement (PND 2022-2026) afin de traduire son projet de société « Ensemble, poursuivons d la marche » dans un cadrage programmatique à moyen terme. Dès lors, l’évaluation du PND 2018-2022 précise la situation de référence qui permet de tirer les leçons du passé pour mieux définir les besoins à prendre en compte dans la PND à venir.

« A travers ce plan, le gouvernement se devait de relever trois défis majeurs, à savoir : la poursuite pendant les deux premières années de sa mise en œuvre, de la politique de stabilisation macroéconomique et financière déjà amorcée ; la relance économique planifiée à moyen terme ; l’urgence d’une attention accentuée au secteur social et à la protection des populations, notamment les plus fragiles », a précisé Ingrid Olga Ghislaine EBOUCKA-BABAKAS.

Les résultats de l'évaluation, disponibles dans deux jours, entreront en ligne de compte dans l’élaboration du prochain PND 2022-2026, visant l’amélioration qualitative et quantitative de cet outil de performance de l’action gouvernementale.

En effet, adopté et promulgué en 2018, le PND 2018-2022 est mis en œuvre sur trois axes, à savoir le renforcement de la gouvernance aux plans administratif, économique, juridique, sécuritaire et politique ; la réforme du système éducatif, la formation qualifiante et professionnelle, en vue de valoriser le capital humain, enfin la diversification de l’économie, fondée sur les secteurs porteurs de croissance, notamment l’agriculture, le tourisme et l’industrie.

Durant trois jours,  au terme de cet atelier les participants sont appelés à réaliser les résultats suivants : tous les parties prenantes du processus d’évaluation du PND 2018-2022 sont sensibilisées sur le processus et les modalités de l’évaluation du PND 2018-2022 ; tous les acteurs impliqués dans le processus d’évaluation du PND 2018-2022 sont formés au maniement de l’ensemble des outils devant servir à l’évaluation, ainsi qu’à la compréhension des critères d’évaluation et des indicateurs pertinents retenus pour l’évaluation et un rapport de l’atelier est disponible. La perspective de l’élaboration d’un nouveau PND, devant servir de nouveau cadre programmatique de l’action gouvernementale dans la période de 2022-2026, dans le cadre de l’opérationnalisation de la vision du Président de la République traduite dans son nouveau projet de société « Ensemble poursuivons la marche », nécessite une évaluation du PND 2018-2022. L’intérêt d’untel exercice réside en ce que à travers cette évaluation, il est possible de dégager les forces et les faiblesses tant du processus d’élaboration que de la mise en œuvre du PND 2018-2022 aux fins de tirer les enseignements nécessaires à l’élaboration du nouveau PND 2022-2026.

 

commentaires

Les systèmes alimentaires au Congo et le processus de validation d’une feuille de route nationale

Publié le 19 Août 2021 par André LOUNDA dans Economie

Prélude au Sommet mondial sur les systèmes alimentaires durables, prévu au mois de septembre 2021, le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin NGOBO, a procédé le 18 août 2021 à Brazzaville à l’ouverture de l’atelier national de validation de la feuille de route du Congo qui a pour objectif : contribuer à la concrétisation des objectifs et résultats attendus lors de cette initiative.

Inscrit dans le cadre des concertations nationales réalisées en vue du sommet mondial. En effet, ces ateliers ont permis d’inventorier les différents aspects des systèmes alimentaires locaux, d’identifier les vulnérabilités desdits systèmes et d'en explorer les besoins de changement pour garantir un développement durable. Elles ont été facilitées par une forte implication des partenaires du Congo, à savoir l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), le Programme Alimentaire Mondial (PAM), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et par le soutien permanent du Secrétariat du Sommet sur les systèmes alimentaires.

Dans son discours de circonstance, le Coordonnateur du Système des Nations Unies au Congo, Chris MBURU a signifié que la tenue de cet atelier marque le clou final des concertations départementales qui ont permis de recueillir les propositions de toutes les parties prenantes impliquées directement et indirectement dans les systèmes alimentaires nationaux. Ces concertations, a-t-il dit, ont offert aux uns et aux autres la possibilité de contribuer à la proposition des modèles de durabilité des systèmes alimentaires au niveau national et au gouvernement de s’engager dans la construction d’une voie alimentaire durable, propice à la réalisation des objectifs des agendas 2030. « La validation de cette feuille de route est donc cruciale car elle offre une occasion unique au Congo d’apporter sa contribution à la transformation des systèmes alimentaires et de mettre en œuvre le billet de politique publique ciblée des actions et des engagements qui impliquent toutes les parties prenantes ».

Pour le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Valentin NGOBO ce Sommet mondial sur les systèmes alimentaires durables a pour objectifs de contribuer à la transformation de la production, la récolte, le transport et la consommation des aliments ainsi que l’interaction entre les acteurs socio-économiques et l’environnement naturel.  Ce sommet sera une occasion pour les participants d’échanger sur la manière de faire évoluer les systèmes alimentaires afin de les rendre durables et résilients.  Il s’agit de trouver des voies et moyens pour améliorer la durabilité de nos systèmes alimentaires, c’est-à-dire leur permettre de nous satisfaire sans compromettre la santé de la planète et la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins alimentaires.

Par ailleurs il a souligné qu’au Congo, selon l’Institut National de la Statistique (INS) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), la situation alimentaire et nutritionnelle n’a cessé de se détériorer au cours des dernières années. Environ 14, 2% des ménages congolais souffrent d’une insécurité alimentaire sévère ou modérée et 76,6% connaissent une sécurité alimentaire aléatoire. Ces données montrent que 88% des Congolais n’ont pas accès à une alimentation adéquate et durable.

 « Au Congo, la question de soutenabilité des systèmes alimentaires se pose avec acuité. Plusieurs initiatives n’ont pas pu atteindre leurs objectifs de sorte que nos systèmes alimentaires demeurent vulnérables. Ces systèmes ne seront, d’ailleurs, efficaces que si nous mobilisons toutes les parties prenantes. Mettre les petits exploitants agricoles au cœur de la transformation des systèmes alimentaires pour atteindre les Objectifs de développement durable, une priorité pour notre pays », a fait savoir Valentin NGOBO.

commentaires

Des nouvelles infrastructures numériques mise en service à l’ARPCE 

Publié le 11 Août 2021 par André LOUNDA dans Economie

Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement congolais a procédé à la coupure du ruban symbolique  de l'inauguration du centre de données de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE), le 10 août 2021 à Brazzaville. Le bâtiment technique abrite essentiellement un Data center, trois centres d’opération réseau, un laboratoire d’homologation des terminaux radio.

La construction de cette infrastructure a été le résultat d’un partenariat public-privé. Le chantier ayant duré quinze mois, a fait savoir le Directeur Général de l’ARPCE, Louis-Marc SAKALA,  financé à hauteur de 1,6 milliard FCFA, en grande partie grâce à des prêts auprès des banques et sur fonds propres du régulateur.Le local du Data center, avec une superficie de 86m2 d’après Madame ISSONGO KIBA, la responsable du projet, est aménagé de façon à accueillir en pleine charge 28 Racks informatiques. «Le bâtiment est protégé contre l’incendie par un système de détection automatique de fumée et d’alarme avec un réseau complet des robinets d'incendie armés à tous les étages pour l’extinction de feu ».

Bâtit  sur une superficie de 977,15m2, avec un sous-sol et trois niveaux, le bâtiment technique est censé loger, outre le Data center et le laboratoire équipé d’une cage de faraday, un centre de supervision de trafic voix, un centre de supervision des tractations électroniques et un autre centre contrôle des fréquences. 

«Pour ce qui est du Data center, l’ARPCE s’octroie une plus grande capacité de stockage pour fluidifier les échanges, amplifier et booster l’écosystème numérique national. Il permettra à notre pays de s’insérer durablement à l’ère de la mondialisation soutenue par Internet. Voilà pourquoi, il y sera logé le CGIX, qui est le point d’échange internet du Congo et que l’ARPCE entend travailler en collaboration avec l’administration fiscale pour le payement électronique des taxes et la direction générale des douanes. « Le labo d’homologation va veiller à l’entrée au Congo d’équipements électroniques de bonne qualité, car la qualité d’équipements utilisés impacte non seulement les services des opérateurs de téléphonie mobile, mais aussi dans certains cas la santé de la population », a signifié Louis-Marc SAKALA.

Pour le gouvernement, l’érection de ce module technique de l’Agence de Régulation offre une « formidable opportunité » de création d’emplois et de services en faveur du secteur public comme le privé. Mieux, « le centre technique vient renforcer l’écosystème numérique national, dans le but de sécuriser le stockage des données électroniques, de mutualiser et de rationaliser des moyens techniques (…), de valoriser les compétences locales et susciter des vocations numériques », a déclaré Léon Juste IBOMBO, Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique

En effet, le premier laboratoire d’homologation des terminaux radio électroniques, l’une des infrastructures mises en service, permettra au pays de certifier les équipements terminaux de communications électroniques entrant sur le territoire national. Sa mission, en clair, est d’attester la conformité de ces équipements à la réglementation, aux normes et aux spécifications techniques inhérentes.

commentaires

Diversification économique : l’INIS a lancé  les Matinales de l’Intelligence Economique

Publié le 23 Juillet 2021 par André LOUNDA dans Economie

L’Institut National d’Intelligence Stratégique (INIS) a  procédé au lancement, le 20 juillet à Brazzaville, la première journée dénommée : « Les matinales de l’intelligence économique ». Il s’agit des sessions d’échanges constructifs et stratégiques impliquant des acteurs venant de tous les secteurs de l’économie.

L’objectif principal que vise  cette initiative est d’échanger sur les différentes thématiques sous l'angle de l'intelligence économique et stratégique. Selon Patrice PASSY, le Président de l’Université des Connaissances Africaines (UCA), Chef du projet "Les matinales de l’intelligence économique", ces assises permettront de mettre en lumière les nouveaux paradigmes, les solutions endogènes africaines et les dispositifs techniques conçus par l´UCA.

A cette première  matinale placée sous le thème : « Comment faire face à l’encerclement cognitif en Afrique francophone ? « Outils & Méthodes », il a été question d’enrichir les participants d’un savoir-faire en rapport avec «l’encerclement cognitif, la boucle décisionnel de type O.O.D.A »inventé par un pilote de chasse américain qui permet de faire une évaluation constante des situations et leurs fonctionnement. Au cœur de cette conversation stratégique, les effets directs et indirects de la mondialisation, de la course vers le leadership mondial, les stratégies de conquête des territoires mentaux, les déficits stratégiques dans un rapport du faible au fort. « Nous avons une seule ambition, le partage de connaissance, nous avons une simple volonté faire de ces rencontres des moments de pollinisation mutuelle sur des projets portant sur la stratégie, la géostratégie, la géoéconomique et nous pensons que ce sont souvent des sujets laissés en lisière ou méconnues, oubliés que nous ne voulons pas les exhumer en fonction de l’évolution des faits et des situations pour les remettre à l’ordre du jour », a fait savoir Patrice PASSY.

« Aujourd’hui nous avons pu aborder un sujet éminemment important à la fois déstructurant et structurant qui visait à faire comprendre aux participants ce que c’est qu’un encerclement cognitif, comment il fonctionne et qu’elle méthode mettre en place pour qu’il existe. Ces conversations stratégiques que nous organisons sont une belle opportunité pour mutualiser nos connaissances autour de différentes situations, faire le partage d’expériences et apporter d’éclairage sur certains points de l’actualité ou des explications sur certains sujets », a ajouté Patrice PASSY

Dans cette même ordre d’idées, les experts de l’INIS estiment que ces conversations stratégiques se justifient par le fait que les dynamiques africaines nécessitent une audace conceptuelle, en vue de la production de nouveaux paradigmes africains, dans une perspective de revitalisation des intelligences collectives, sur les questions critiques et les grands enjeux stratégiques régionaux et mondiaux, auxquels le continent africain est confronté. L’INIS a réfléchi sur ces questions importantes parce qu’ils ont l’ambition d’être en Afrique centrale, la principale structure de recherche d’information et de débat sur les grandes questions africaines et internationales.

De son côté, le Pr Didier NGALEBAYE, Enseignant de l’épistémologie et philosophie du langage à l’Université Marien-NGOUABI (UMNG), plaide pour que ces échanges se perpétuent, afin que la société africaine gagne en notion et se développe.

Créé en 2019, l’Institut National d’Intelligence Stratégique (INIS) est une association apolitique ayant pour objectif principal d’enrichir l’existant national sur les questions d’intelligence économique et intelligence stratégique. Il vise, entre autres, à demander aux acteurs économiques et décideurs stratégiques de penser mondialisation, réfléchir africain et agir congolais. En effet, ce cadre se veut être partenaire technique des entreprises et organisations nationales.

 

 

commentaires

ZLECAF : les femmes exportatrices congolaises ont donné leur avis sur l’accord continental de libre-échange

Publié le 7 Juillet 2021 par André LOUNDA dans Economie

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD-Congo) a organisé le 28 juin dernier à Brazzaville, une Consultation Nationale des Femmes Exportatrices de la République du Congo sur la Zone de Libre-échange continentale (ZLECAF) dont l’objectif principal de ces consultations a été :de recueillir les avis des femmes exportatrices congolaises sur l’accord continental de libre-échange, avec la participation d’une centaine de femmes provenant du pays dont les deux grandes agglomérations et centres économiques de Brazzaville et de Pointe Noire ; analyser des opportunités et défis que pose la mise en œuvre de la ZLECAF au Congo et de formuler des recommandations pertinentes.

La participation de la femme au développement local, à travers l’initiative de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), préoccupe le système des Nations unies qui a initié les consultations nationales des femmes exportatrices du Congo. La rencontre vise à recueillir les propositions des exportatrices congolaises et celles actives dans les échanges commerciaux inter-Etats sur l’accord de la ZLECAF.

Issues de différents sous-secteurs d’activités productrices, les participantes ont tenté abordé les contours de leur contribution dans le commerce continental, afin de formuler des recommandations permettant d’éliminer des freins liés au genre et d’offrir des opportunités commerciales aux femmes actives. Elles ont échangé sur les divers domaines d’intérêt, parmi lesquels : le commerce transfrontalier informel et l’analyse de la chaîne de valeur. En plus, elles plancheront sur les liens entre le commerce, les marchés publics, les inégalités des sexes, en vue d’aboutir à des recommandations nécessaires pour des Congolaises lors des consultations sur le protocole de la ZLECAF prévu en juillet 2021 à Accra, au Ghana.

A cette occasion dans son discours d’ouverture, Chris MBURU, le Coordonnateur Résident du Système des Nations unies au Congo a insisté sur l’atteinte de ces objectifs ne serait possible que si les sept axes de cette stratégie sont vulgarisés et mis en œuvre avec la participation de toutes les parties prenantes (…) Il est important que les bénéficiaires de ce mécanisme reçoivent un soutien et un encadrement permettront de renforcer le leadership féminin pour créer une masse critique de femmes entrepreneures au Congo dans le secteur de production et de service.

Quant à Malaye DIOP, Représentant du PNUD au Congo dans son discours de circonstance a fait savoir qu’en mars 2021, le Secrétariat de la ZLECAF et le PNUD ont signé un accord de partenariat stratégique visant à promouvoir le commerce en tant que stimulant pour la reprise socio-économique post COVID-19 de l’Afrique. Cet accord vise également à encourager le commerce en tant que moteur du développement durable, en particulier pour les femmes et les jeunes en Afrique en lien avec les ODD et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Le Secrétariat de la ZLECAF organisera à la fin du mois de juillet 2021 à Accra au Ghana, une consultation continentale sur le Protocole relatif à l’implication des femmes dans le commerce. Ces consultations d’Accra constituent une plateforme pour les exportatrices africaines afin de partager leurs expériences sur les défis et opportunités du commerce intra-africain.

Poursuivant son propos, Malaye DIOP a indiqué que cette consultation aboutira à la rédaction du ZLECAF sur le Protocole sur les femmes dans le commerce. Au niveau national, le PNUD dans le cadre de son partenariat avec le Secrétariat de la ZLECAF accompagne la phase préparatoire de l’élaboration du protocole en facilitant la sollicitation des points de vue des femmes au niveau des pays afin que le point de départ des négociations soit axé sur des solutions pragmatiques. Pour conclure, Malaye DIOP a signifié que la ZLECAF est un instrument de d2veloppement qui nécessite un fort engagement de votre part dans le commerce intra-africain et pour cela, il est de la responsabilité de tous, particulièrement des autorités nationales de faciliter les mécanismes d’accès au financement et d’encourager toutes les formes de commerce y compris dans le secteur du numérique. La ZLECAF vous offre certes plusieurs opportunités mais, il existe encore plusieurs défis à relever en termes de compétitivité des entreprises congolaises et des particuliers qui exportent, d’infrastructures, de connaissance du marché africain et de compréhension de ses dispositions. Ainsi, en vue de tirer pleinement profit de la ZLECAF, les femmes exportatrices et commerçantes doivent avoir accès à l'information et aux possibilités d’exploiter tous les aspects du commerce et vous constituer en groupement capable d’influencer le marché national puis africain.

Signalons que cette consultation a visé l’inclusivité, en englobant toutes les tailles de groupes d’exportateurs et de producteurs féminins y compris les grandes entreprises et les microentreprises engagées dans l’exportation de biens et de services, les associations qui favorisent la participation des femmes dans le monde des affaires, y compris les associations nationales d’exportateurs, les chambres de commerce, les conseil d’entreprises, les Organisations de la Société Civile et le monde académique et qu’au niveau du Congo, le PNUD soutient la phase préparatoire du protocole en facilitant la sollicitation des points de vue des femmes dans le commerce sur le terrain afin que le point de départ des négociations soit axé sur des solutions. La République du Congo, ayant signé et ratifié l’accord portant création de la zone continentale africaine (ZLECAF) ; a mis en place une commission de suivi et évaluation de la mise en œuvre de cet accord à travers le décret N° 2019-160 du 26 juin 2019 bénéficiera de l’appui du PUNUD pour organiser une session de consultation des femmes exportatrices.

 

commentaires
<< < 1 2 3 4 5 6 7 > >>