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GéoAfriqueMédias.cg

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La lutte contre la corruption, une nécessité aux acteurs des organisations de la société civile de s’y impliquer

Publié le 19 Décembre 2022 par André LOUNDA dans Société

Dans le cadre de la réalisation de sa mission de prévention, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC) a organisé le 16 décembre 2022 à Brazzaville , après le deuxième anniversaire de prestation de serment à la Cour d’Appel de Brazzaville sa première campagne de sensibilisation des citoyens congolais sur la corruption et la vulgarisation des textes  juridiques fondamentaux de base auprès des leaders des organisations de la société civile sur les problématiques du phénomène tout en les appelant à jouer pleinement leur rôle dans ce combat.

La campagne de sensibilisation de ses leaders de la société civile par la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption a eu pour objectif de les mobiliser afin qu’ils s’engagent pleinement dans la lutte contre la corruption, la concussion, la fraude et les infractions assimilées. Les échanges ont ponctués par une séance de questions-réponses portés autour de plusieurs thématiques à savoir : des dispositions législatives et réglementaires sur la protection des dénonciateurs et lanceurs d’alerte ; l'écosystème national de lutte contre la corruption, la HALC et ses procédures de saisine ; l’aperçu général de la loi anti-corruption, etc. Il convient de rappeler que la dénonciation des faits de corruption se fait au numéro vert 1023.

Emmanuel OLLITA ONDONGO, Président de la HALC, s’adressant aux leaders de la société civile qui ont un rôle très capital à jouer dans la lutte contre la corruption, leur a fait savoir que cette lutte mérite l’implication de tous les Congolais. Il est incompatible d’œuvrer pour l’émergence du pays et entretenir en même temps les antivaleurs comme la corruption.

« Nous avons le devoir de baliser la voie de l’émergence du Congo tant attendue. Or, il est incompatible de sauver d’un côté l’émergence d’un pays, et de l’autre entretenir dans ce même pays, les antivaleurs comme la corruption, la concussion, la fraude, j’en passe. Le seul secret pour y arriver, c’est le changement de comportement des filles et fils de ce beau pays que nous aimons tous. Ce qui est encore mieux et beaucoup plus simple et facile d’ailleurs, c’est que cette émergence de notre pays, nous n’irons jamais la négocier ailleurs qu’avec nos propres cœurs, ces cœurs que nous portons sur nous », a laissé entendre le Président de la HALC.

Quant à Céphas Germain EWANGUI, le Secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des Organisations non Gouvernementales, selon lui, la synergie d’action avec la HALC est importante pour renforcer la lutte contre la corruption. Un fléau qui entrave le progrès du pays à plus d’un titre. « La corruption, a sa dimension « passive », celle du corrompu et sa dimension « active » celle du corrupteur. Il s’agit de deux acteurs qui passeront un compromis pour commettre ou promouvoir un abus. Cela, avec l’amplification devient à n’en douter, une des plus graves entraves au progrès d’un pays. Elle paralyse la société, aggrave les injustices, amène le pays à avoir des cadres et spécialistes bidons, parce que fruit de la corruption pour l’obtention des diplômes et qualifications imméritées avec tous les dangers publics qui vont avec. », a expliqué Céphas Germain EWANGUI.

« C’est dans cette optique que le Conseil consultatif de la société civile s’est engagé à soutenir les efforts déployés à ce jour par la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et entend tout mettre en œuvre pour aider les organisations de la société civile spécialisées sur cette thématiques à se constituer en plateforme solide dans l’optique de travailler au jour le jour à l’amélioration de l’indice de perception de la corruption dans notre pays et ceci, en appui aux dynamismes engagées par les différentes institutions dont en première ligne la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption. », a rassuré Céphas Germain EWANGUI.

A noter que cette activité est donc la bienvenue. Elle permettra aux leaders des différentes organisations de la société civile d’accéder aux informations utiles, d’avoir pleinement de connaissances, ders stratégies mises en place par la HALC pour conduire au mieux cette bataille et aussi d’accéder aux données juridiques disponibles et le tout pour se mettre ainsi en ordre de bataille pour apporter dans toutes les mesures possibles, leur part de contribution contre ce fléau.

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Unissons nos efforts contre la corruption pour le développement, la paix et la sécurité

Publié le 9 Décembre 2022 par André LOUNDA dans Société

Le 09 décembre de chaque année, la communauté internationale célèbre la Journée Internationale de Lutte contre la Corruption. Cette année, elle est célébrée à travers le monde sous le thème : « La CNUCC à 20 ans : Unir le monde contre la corruption ». Cette journée vise à mobiliser les acteurs publics et non étatiques contre la corruption. En république du Congo à l’instar des autres pays, à l’occasion de cette journée, Emmanuel OLLTA ONDONGO, Président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC) a fait une déclaration dont voici sa teneur.

DECLARATION DU PRESIDENT DE LA HAUTE AUTORITE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION A L’OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION,

                                                          EDITION 2022

Mesdames et Messieurs,

Chers compatriotes,

Le 09 décembre, le Congo à l’instar de la communauté mondiale, commémore la journée Internationale de Lutte contre la Corruption.

Cette date marque l’adoption et la signature par les Etats, au sein de l’Organisation des Nations Unies, de la Convention des Nations Unies contre la Corruption en 2023, traduisant leur volonté et leur détermination à combattre le phénomène dévastateur de la corruption.

La corruption, comme on peut le constater à l’avant-propos de cette convention, je cite : « La corruption est un mal insidieux dont les effets sont aussi multiples que délétères. Elle sape la démocratie et l’Etat de droit, entraine des violations des droits de l’homme, fausse le jeu des marchés, nuit à la qualité de la vie et crée un terrain propice à la criminalité organisée, au terrorisme et à d’autres phénomènes qui menacent l’humanité. », Fin de citation.

Qu’on l’entende bien, la corruption est un phénomène très dangereux, qui annihile tous les efforts de construction de l’Etat de droit, de la démocratie et de développement économique et social.

L’adoption de la Convention des Nations Unies contre la Corruption signifie en clair que la communauté internationale est déterminée à prévenir et à endiguer ce phénomène. A ce jour, cela fait 20 ans d’engagement contre la corruption est-il bien compris par tous, dans les Etats partis ?

Le Congo, notre pays a souscrit à cette démarche par la promulgation de la loi N°13-2005 du 14 septembre 2005 autorisant la ratification de la Convention des Nations Unies contre la Corruption.

Aussi, il a marqué son adhésion à cette convention depuis le 13 juillet 2006.

Depuis lors, des efforts ont été fournis pour la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies contre la Corruption. C’est dans ce cadre que le Gouvernement du Congo a engagé toutes les réformes du dispositif de lutte contre la corruption qui ont abouti récemment, non seulement à la création de la la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption par la loi N°3-2019 du 7 février 2019, mais aussi à la promulgation de la loi N°9-2022 du 11 mars 2022 portant prévention et lutte contre la corruption et les infractions assimilées.

Cette dernière loi Convention des Nations Unies contre la Corruption, à l’image de la Convention des Nations Unies, contient toute une série de normes, de mesures et de règles que le Congo peut appliquer pour réformer le régime juridique de lutte contre la corruption.

En effet, elle prévoit l’adoption de mesures préventives et la criminalisation des formes de corruption les plus répandues dans les secteurs public et privé. Et elle marque un tournant décisif en ce qu’elle exige la restitution des fruits de la corruption au pays spolié.

20 ans après l’adoption de la Convention des Nations Unies, la corruption demeure un  défi qui ne saurait être l’affaire des seuls gouvernants.

Le combat contre la corruption devrait requérir la volonté de tous. C’est dans cette perspective qu’est saisi le sens de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption, édition 2022 dont le thème est « 20 ans de la Convention des Nations Unies contre la Corruption : Unissons le monde contre la Corruption ».

Mesdames et Messieurs,

Depuis, le Congo, par les réformes qui se sont succédé, en phase avec la Convention des Nations Unies contre la Corruption, avec les efforts entrepris, a commencé à remonter sur l’échelle de classement de Transparency international en passant du 165ème rang au 162ème rang. La sensibilisation menée depuis l’année dernière par la HALC ainsi que les résultats des enquêtes en cours de traitement ne manqueront pas de faire bouger davantage les lignes.

Mais, comme peut le laisser suggérer le thème de notre journée, la lutte contre la corruption nous interpelle tous car nous avons l’obligation de garantir une vie meilleure aux générations futures.

Autour de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption, unissons donc tout le monde : jeunes et vieux, femmes et hommes, responsables gouvernementaux, fonctionnaires, agents des forces de l’ordre, représentant des médias, opérateurs du secteur privé, organisation de la société civile et universitaire, pour combattre ensemble le phénomène de corruption.

Vive la Convention de Nations Unies contre la Corruption ;

Vive le Congo sans corruption : Je vous remercie !

 

                                                                         Fait à Brazzaville, le 9 décembre 2022

 

                                                                                            Le Président de la HALC,

 

                                                                                            Emmanuel OLLITA ONDONGO

A titre de rappel que c’est en 2002 que le monde s’est réuni pour adopter un accord historique, la Convent des Nations Unies contre la Corruption (CNUCC). Depuis lors, 188 parties se sont engagées dont le Congo notre pays à respecter les obligations de cette convention en matière de lutte contre la corruption, ce qui témoigne d’une reconnaissance quasi universelle de l’importance de la bonne gouvernance, de la responsabilité et de l’engagement politique.

Dénoncez les actes de corruption pour défendre les valeurs démocratiques en appelant le Numéro vert de la HALC, 1023

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Le Congo entend améliorer sa gouvernance publique

Publié le 6 Décembre 2022 par André LOUNDA dans Société

« Le Rôle de Contrôle d’Etat dans l’Optimisation des Processus Administratifs », constitue le thème du Forum National sur la Gouvernance Publique dont les travaux se sont ouverts le 05 décembre 2022 au Palais des Congrès de Brazzaville par Anatole CVollinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement en présence de Jean Rosaire IBARA, Ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du Service Public et de la Lutte contre les Antivaleurs ; de Madame KOMOTOUROU OUATTARA, Représentante de la Banque Mondiale au Congo et de Dieudonné BANTSIMBA, Président du Conseil Municipal et Départemental, Député-Maire de la Ville de Brazzaville.

Organisé par Ministère du Contrôle d’Etat, de la Qualité du Service Public et de la Lutte contre les Antivaleurs en partenariat avec la Banque Mondiale en conformité avec le programme de société de son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, « Ensemble poursuivons la marche », ce forum vise la création d’un cadre de concertation et de consultation de l’ensemble des parties prenante sur l’état des lieux de la gouvernance publique, la définition de l’approche stratégique et la mise en œuvre d’une démarche participative pour les travaux d’élaboration des politiques nationales du contrôle d’Etat, de la qualité du service publique et de la lutte contre les antivaleurs et permettra à édifier les participants sur les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du Service Public et de la Lutte contre les Antivaleurs ; faire participer l’ensemble des parties prenantes à l’élaboration de l’état des lieux de la gouvernance publique ; définir l’approche stratégique de ce ministère ; élaborer avec les parties prenantes les politiques de ce ministère et de réfléchir sur la mise en place d’un référentiel d’évaluation, de l’action publique en fixant le périmètre, définissant les modalités et outils d’évaluation et, identifiant les indicateurs de performance ainsi que les critères d’évaluation associés est élaboré.

Ouvrant les travaux, Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement congolais a laissé entendre qu’il n’y aura pas d’avenir prospère pour le Congo sans une bonne gouvernance. Ce pilier, selon lui, détermine l’engagement du pays à inscrire son action dans la durabilité et l’irréversibilité. « C’est pour cette raison que l’amélioration de la gouvernance et les réformes institutionnelles subséquentes sont au cœur de la vision de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat. La bonne gouvernance conduit à des meilleures politiques publiques, développée de manière ouverte, transparente et responsable. « La bonne gouvernance conditionne la prospérité de notre pays. Ainsi dit, je cite le chef de l’Etat : « il n’y aura pas d’avenir pour le Congo sans une bonne gouvernance ». Ce pilier détermine notre engagement à inscrire notre engagement dans la durabilité et l’irréversibilité. Ce forum a pour obligation d’épingler les grands enjeux de la bonne gouvernance et les recommandations qui seront formulées doivent concourir à sa matérialisation » Ce pilier détermine notre engagement à inscrire notre engagement dans la durabilité et l’irréversibilité. Ce forum a pour obligation d’épingler les grands enjeux de la bonne gouvernance et les recommandations qui seront formulées doivent concourir à sa matérialisation car la bonne gouvernance est notre credo commun, une bataille que nous devons remporter ensemble en luttant systématiquement contre les antivaleurs ou les comportements déviants. », a déclaré Anatole Collinet MAKOSSO.

De sa part, Jean Rosaire IBARA, le Chef de ce Département ministériel, dans son discours a rappelé que  la démarche du ministère qui vise la consolidation des efforts déjà engagés en vue de garantir une meilleure mobilisation des organes de veille et d’impulsion de la bonne gouvernance, tout en préservant les interactions et les complémentarités entre les différentes fonctions et structures de l’Etat. Il a aussi indiqué que les outils proposés seront applicables dans différents organismes publics en prenant en compte les spécificités de chaque organisme et l’organisation interne des missions de contrôle interne et d’audit à mettre en place pour la mise en œuvre effective de la politique nationale du Contrôle d’Etat, de la qualité du service public et de la lutte contre les antivaleurs. « La performance de l’action publique et la gestion axée sur les résultats sont les boussoles de l’action du gouvernement. Il est difficile de trouver des solutions aux problèmes qui seront identifiés sans une remise en question. Nous voulons impulser les actions concrètes », a souligné Jean Rosaire IBARA. 

Quant à la Représentante de la Banque Mondiale, KOROUMOUTOU OUATTARA a fait savoir qu’en République du Congo, le Projet des Réformes Intégrées du Secteur Public en sigle, le PRISP est la réponse du Gouvernement, appuyé par la Banque Mondiale pour promouvoir la bonne gouvernance. Ce projet, d’un montant de 40 millions USD, vise précisément l’amélioration de la gestion des ressources publiques et de la redevabilité en République du Congo.  Le PRISP est cet outil stratégique de promotion de la qualité de la gouvernance à travers la mobilisation des recettes non pétrolières, le renforcement de la gestion des dépenses publiques et la modernisation de l’administration publique, d’adoption d’un système de budgétisation des programmes et le renforcement des mécanismes de participation, de transparence et d’inclusion.

A noter que durant quatre jours du 5 au 8 décembre 2022,  outre la démarche participative, les délégués aux travaux du forum vont également débattre du contrôle, du management des risques et de l’audit interne dans les administrations publiques.

 

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Campagne d’adhésion à l’ AJECEE à Brazzaville

Publié le 5 Décembre 2022 par André LOUNDA dans Société

L’Association des Jeunes et Etudiants Congolais pour l’Esprit d’Entrepreneuriat en sigle AJECCE dans le cadre de son programme d’activité a animé une conférence de sensibilisation et d’information à l’attention des jeunes. Conférence le dimanche 04 décembre 2022 à son siège au cours de laquelle, Félix Giresse MABIALA, Président de ladite association a présenté cette association et énuméré les avantages des membres adhérents, les différentes activités qu’elle mène mais aussi, il a conclu par la présentation d’un business très rentable la DV Lottery.

Reconnu par l’Etat congolais sous le récépissé N°193/18MID/DBZV/SG/DDAT/SR du 19 mars 2018, publié au journal Officiel du 27 juin 2021, l’ L’Association des Jeunes et Etudiants Congolais pour l’Esprit d’Entrepreneuriat, est une organisation de la société civile à caractère sociale et apolitique a pour objectif : promouvoir le développement de la jeunesse congolaise par l’entrepreneuriat afin de remédier à l’épineux problème du chômage et de la pauvreté. Elle a pour axes stratégiques, la formation, l’accompagnement, la sensibilisation, l’investissement, la création des entreprise et à son actif, elle a pour entreprise premièrement la Coopération Oméga pour le Développement Agricole au Congo (CODAC), le Président a expliqué pourquoi ils se sont focalisé dans le secteur de l’agriculture, elle est spécialisée dans la production et la vente des denrées agricoles, l’élevage et la pisciculture déjà elle est opérationnelle à Mont-Bello dans le Département de la Bouenza où ils ont déjà des plantations de manioc. La seconde, c’est la CAFEEC : Micro-finance, Caisse d’Accompagnement et de Financement des Entrepreneurs du Congo qui a pour activités de base, l’épargne, le crédit et le financement. La troisième, Energie Plus (EP) qui a pour activités comme réponse au changement climatique et la protection de l’environnement, le planting d’acacias, la production du bois de chauffe et du charbon. La quatrième entreprise travaille dans l’événementiel, il s’agit de Giresse Photo-caméra et Service en sigle GPCS) qui travaille sur la communication, la photographie, la production audio-vidéo, la production des films et la DV lottery visa américain.

Dans sa communication, il a présenté les avantages que peuvent bénéficié les membres adhérents, il a fait savoir que l’espace de travail est gratuit, la gratuité de l’internet, la gratuité dans leurs participations aux ateliers de formation, la réduction sur les services de l’AJECEE, le financement et suivi des projets, la possibilité d’investir dans les activités de l’association, le fonds de garantie de Campus France pour les demandeurs de bourses d’étude et pour conclure par la prise en charge totale à la participation au Visa DV lottery 2023 et sur la cryto-monaie. Cette association a un compte facebook et un youtube à ses actifs 57 membres adhérents, un compte bancaire à l'UBA et un chiffre d'affaire de 50.000.000 FCFA.

Au terme de la campagne de sensibilisation, le Président Félix Giresse MABIALA a lancé un vibrant appel à la jeunesse congolaise d’adhérer à cette association pour bénéficier des avantages en remplissant une fiche d’adhésion et les droits d’adhésion s’élève à 10.000 FCFA seulement.

A noter que chaque dimanche à partir de 15 heures, une conférence d’information est toujours organisé. Venez nombreux et n’hésitez pas.

Pour toute information, appelez au +242069202423

Siège social, 11, Rue Massangui à Diata derrière l’Ex-Bar le Cocotier

 

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Comment mieux prévenir et lutter contre la précarité alimentaire ? Le Conseil national de l'alimentation présente ses recommandations.

Publié le 4 Décembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Société

Suite à la crise sanitaire du COVID 19, le Conseil national de l’alimentation (CNA) publie l’avis 91 « Prévenir et lutter contre la précarité alimentaire ». Il formule 71 recommandations à destination des pouvoirs publics et des acteurs de la chaîne alimentaire, pour permettre à chaque personne d’avoir un accès digne à une alimentation suffisante et de qualité.

L’avis a été préparé par un groupe de concertation comprenant des membres du CNA et d’autres organisations qui agissent spécifiquement contre la précarité alimentaire. Le groupe s’est appuyé sur une démarche de participation citoyenne, à travers un panel citoyen constitué pour moitié de personnes en situation de précarité (dont 87% des propositions ont été retenues) et 67 débats autoportés qui ont rassemblé plus d’un millier de personnes sur l’ensemble du territoire (en métropole et en outre-mer).

Les constats et les recommandations sont structurés autour de quatre axes :

- le phénomène de la précarité alimentaire est massif mais mal connu car il est principalement appréhendé à travers la mesure de la pauvreté et de l’aide alimentaire distribuée ; plusieurs recommandations ont donc pour objet de mieux connaître les diverses formes de la précarité alimentaire et les personnes qui la subissent et de mieux suivre les actions et les politiques visant à la prévenir et à la combattre ;

- les politiques publiques de prévention et de lutte contre la précarité alimentaire mises en œuvre aujourd’hui en France sont structurellement centrées sur l’aide alimentaire ; il convient de la rendre plus accessible sur l’ensemble du territoire, d’améliorer les conditions d’accueil et d’accompagnement des personnes, de garantir la qualité des denrées qui leur sont distribuées, de mieux coordonner les acteurs et de leur assurer un financement durable ;

- l’aide alimentaire n’ayant pas vocation à répondre à tous les enjeux de la précarité alimentaire, les initiatives complémentaires ou alternatives doivent être développées ; il convient de les recenser (car elles sont multiples et mal connues), de les soutenir et les coordonner (notamment dans le cadre des projets alimentaires territoriaux) et de leur donner un cadre financier pluriannuel, prolongeant les efforts exceptionnels consentis dans le cadre de la crise sanitaire ; la restauration collective a un rôle essentiel à jouer dans ce cadre ;

- la précarité alimentaire est un problème multidimensionnel qui appelle une approche systémique des enjeux, dans le cadre d’une démocratie alimentaire à construire ; elle ne peut être éradiquée qu’en agissant sur les déterminants généraux de la pauvreté, notamment le pouvoir d’achat des ménages, sur la disponibilité physique et économique d’une offre alimentaire suffisante, durable et de qualité sur tous les territoires, en associant les personnes concernées à la conception des politiques publiques et en luttant contre les stigmatisations dont ces personnes sont victimes.

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Levée de la grève déclenchée dans toutes les mairies du Congo

Publié le 3 Décembre 2022 par André LOUNDA dans Société

Ce samedi 3 décembre 2022, le gouvernement s’est engagé : sur la demande de paiement des 5 mois de salaires, le gouvernement a débloqué deux mois de salaire. Ce paiement prend en compte les salaires et les cotisations sociales. Ce qui constitue l’amorce des versements des cotisations sociales et un argument dans les négociations de la dette envers la caisse nationale de sécurité sociale : sur le paiement des rétrocessions des impôts et taxes des collectivités locales, le gouvernement, sur instruction du Président de la République, Chef de l’Etat, dans son discours sur l’état de la nation du 28 novembre 2022, a pris le ferme engagement de rationaliser les procédures du guichet unique de paiement, afin de permettre le versement régulier centimes  additionnelles des impôts et taxes, grâce auxquels, les collectivités locales prennent en charge les arriérés des salaires et des cotisations sociales , sont parmi tant d’ autres conclusions de la réponse du gouvernement sur les revendications des partenaires sociaux de l’Union des Syndicats des Mairies du Congo (USTMCO).

Réunis dans la salle de conférences de la Préfecture de Brazzaville sur invitation du Ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement Local sur les solutions aux revendications des syndicats des personnels des collectivités locales conformément à l’examen de la mise en œuvre des conclusions de l’équipe technique mise en place , sur instruction de Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, les participants ont premièrement échangé avec le Préfet Directeur du Cabinet du Ministre de l’Intérieur, Séraphin ONDELE en présence du Préfet Directeur Général des Collectivités Locales, MOUNIAKA Augustin. Au terme de cet échange, un communiqué final a été adopté et rendu public à la suite des travaux présidé par Zéphirin MBOULOU, Ministre de l’Intérieur en présence du Ministre délégué, Juste MOUNDELE.

Au terme des travaux, les participants ont décidé la levée de la grève déclenchée dans toutes les mairies du Congo et le Ministre de l’Intérieur a rassuré les syndicalistes  sur la poursuite des négociations par le dialogue et il a déclaré clos les travaux.

 

 

 

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Nécessité d’une bonne pratique d’hygiène et de qualité pour mieux contribuer à la sécurité alimentaire au Congo

Publié le 1 Décembre 2022 par André LOUNDA dans Société

Sur l’initiative de la Société Africaine de Recouvrement, la SAR en partenariat avec la Chambre de Commerce, de l’industrie, de l’Agriculture et des Métiers, le Fonds National d’Appui à l’Employabilité et l’Apprentissage et le Cabinet « Associé », organise du 12 au 17 décembre 2022 un Atelier de Renforcement des Capacités dédié à l’endroit des professionnels de métiers de boulangerie, pâtisserie, restauration sur la bonne pratique d’hygiène et de qualité. Dans le but de rendre plus hygiénique toutes les boulangeries, pâtisseries et restaurants le FONEA a procédé  au lancement d'une formation continue et gratuite de plus de 900 personnes afin d’améliorer leurs compétence ce, c’est au cours d’une conférence de presse animée le 29 novembre 2022 à Brazzaville que le Directeur Général de FONEA, Patrick NTSIBAT en présence du Vice-Président de la Chambre du Commerce et du Formateur a donné plus de précision sur la quintessence de cette formation gratuite de 5 jours.

Cette formation qui sera axée sur la démarche hygiène et qualité ainsi que le respect des normes internationales s’inscrit dans le cadre de l’une de ses missions du FONEA, la promotion de l’employabilité et de l’apprentissage par des formations qualifiantes et l’auto-entrepreneuriat. Patrick NTSIBAT, Directeur Général du FONEA s’appuyant des données statistiques a fait savoir que dans le rayon de Kinkala, Ignié à 45 Km et Brazzaville on compte plus de 300 boulangeries. Donc il ne s'agit pas d'un secteur négligeable et si nous décidons aujourd'hui de former trois (3) agents par boulangerie vous comprenez cela constitue 900 personnes. La formation n'est pas une formation qualifiante mais il s'agit d'une formation continue et elle s'adresse aux entreprises qui sont des boulangeries, des pâtisseries et par extension les restaurants absolument zéro francs à payer. La sécurité sanitaire et la qualité des aliments sont des préoccupations fondamentales de santé publique. 

Par ailleurs, il a rappelé que régi par la loi n°8-2019, le FONEA a été créé par le gouvernement congolais en réponse aux difficultés d’employabilité et d’insertion rencontrées par les populations congolaises et ce fonds est placé sous la tutelle du Ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education Civique, de la Formation Qualifiante et de l’Emploi.

De sa par le Formateur MBEDI a laissé entendre que cette formation aura un contenu pédagogique avec des éléments didactiques dans le cadre de l'hygiène et de la qualité des produits que nous mettons en charge de nos consommateurs. Nous ne pouvons pas dire par exemple que nous avons du bon pain tout simplement parce que nous avons vu la forme et que le grammage a été respecté, il part depuis l'acquisition des matières premières, leur conservation, leur transport et leur transformation. C'est dans ce contexte-là, que nous allons renforcer les capacités de nos amis qui sont dans ce secteur.

A noter que cette formation sera une contribution à la sécurité sanitaire et à l’amélioration du secteur touristique en République du Congo. Le manque de salubrité dans la chaîne alimentaire de production est en partie responsable de l’important taux d’affection.

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Relance des activités de la Mutuelle EMPATHIE-SYMPATHIE, CHU-B

Publié le 28 Novembre 2022 par André LOUNDA dans Société

La Mutuelle Génération EMPATHIE-SYMPATHIE du Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville a tenu à l’occasion de ses 9ème Anniversaire son Assemblée Générale Extraordinaire, le 26 novembre 2022 au Foyer CHU-B. Créée le 22 novembre 2013, cette mutuelle à caractère sociale que dirige NAYANDA MANTETE Gradelph après avoir passé deux ans d’hibernation dû à la pandémie de la COVID-19, contre vents et marées cette assemblée générale décisive marque la reprise des activités.

D’après le Président de Génération Empathie-Sympathie, NAYANDA MANTETE Gradelph, cette mutuelle qui regroupe en son sein les agents du CHU-B venant des différents services est à caractère sociale et apolitique. Selon ses statuts et règlement intérieur en ce qui concerne son fonctionnement, elle a l’obligation de tenir une Assemblée Générale Ordinaire une fois chaque année et Extraordinaire tous les trois mois à chaque trimestre de l’année. Pendant la période de la traversée de la crise sanitaire à COVID-19, cette mutuelle a connu quelques disfonctionnements, c’est ce qui a fait qu’il n’y a pas eu d’Assemblée Générale Ordinaire depuis trois ans de cela. Dans le cadre de son fonctionnement, la mutuelle a connu quelques difficultés et un déficit. Et aujourd’hui en ce mois de novembre qui est même le mois de sa création, le 22 novembre 2013, ce mois a été choisi stratégiquement pour relancer les activités de la mutuelle afin de redynamiser les mutualistes, et de revoir son nouveau mode de fonctionnement. "Nous nous sommes rassemblés dans le cadre de la réforme de la mutuelle à partir de janvier 2023", a déclaré le Président de ladite mutuelle.

"Ne peut être membre de la mutuelle exceptionnellement que les agents du CHU-B peu importe son grade, peu importe son statut et ses fonctions. Le cadre est professionnel et l'on peut aussi racheté les membres qui ne sont pas agents du CHU-B mais par un critère de sélection bien déterminé selon le règlement intérieur", a rappelé le Président NAYANDA. Conformément à son ordre du jour, le point saillant a été la reforme et la relance des activités de la mutuelle et de décider sur son nouveau mode de fonctionnement.

En ce qui concerne les agents du CHU-B qui n'ont pas encore adhéré à la mutuelle, le Président NAYANDA a laissé entendre que c'est d'abord une question de volonté, l'adhésion est individuelle. La mutuelle ne s'appelle pas mutuelle du CHU-B, elle porte le nom de Génération Empathie-Sympathie pourquoi Empathie-Sympathie? C'est la personne qui se met à la place de l'autre, qui souffre à la place de l'autre, qui ressent la même douleur que l'autre ressent. Cet autre-là, c'est qui pour nous? Dans le corps de notre profession, nous travaillons dan  secteur hospitalier donc l'autre, c'est le malade. Pour un agent de la santé, cela signifie que nous devons nous mettre à la place de ce malade et la sympathie, c'est la solution pour résoudre la souffrance de ce malade. C'est la même douleur que nous portons avec lui et de réfléchir sur la solution pour anéantir sa douleur. Raison pour laquelle nous avons nommé cette mutuelle Génération Empathie-Sympathie, a renchéri le Président.

Toutes les personnes qui pensent qu'il peuvent leur accompagner cette mission, elles sont libres d'adhérer à la mutuelle, les portes leurs sont ouvertes et les droits d'adhésion sont fixés à 5.000 FCFA seulement.

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L’Architecture pour le Bien-être : réparer la ville

Publié le 28 Novembre 2022 par André LOUNDA dans Société

La Fédération des Architectes Francophones d’Afrique en sigle FAFA vient de tenir ses Assemblées Générales Extraordinaires les 235, 26 27 et 28 novembre à Brazzaville. La cérémonie officielle y relative s'est tenue le samedi 26 novembre 2022, elle a été présidée par Dieudonné BANTSIMBA, Président du Conseil Départemental et Municipal, Député Maire de Brazzaville en présence José-Luis CORTES DELGADO, Président de l’Union Internationale des Architectes, de  Madame Sehinabou Yolande DOUKOURE, Présidente de l'Alliance des Architectes Francophone (AAF) et de Fodé DIOP, Président de la FAFA.

Placées sur le thème « L’architecture pour le bien être ; réparer la ville », ses assises organisée par l’Ordre des architectes du Congo en partenariat avec la Fédération des Architectes d’Afrique (FAFA), l’Alliance des Architectes Francophone du Monde et l’Union internationale des architectes (UIA), au total une dizaine de pays y ont part parmi lesquels l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, le Sénégal, le Burkina-Faso, le Bénin, le Mali, la Côte-d’Ivoire, le Niger, la Guinée Bissau, la République démocratique du Congo, la Centrafrique, le Cameroun, le Gabon, le Tchad et la République du Congo, pays hôte.

Ouvrant les travaux, Dieudonné BATSIMBA a souligné que ce rendez-vous des bâtisseurs des acteurs de l'urbain revêt une importance particulière pour une réflexion sur l'avenir de nos villes et plus largement de notre environnement. Tout en espérant que la qualité et le niveau des conférenciers invités sortiront des conclusions salvatrices pour nos villes qui feront d'elles des citées bien aménagées et organisées où il fera bon vivre.

D’après Antoine BELI BOKOLODJOUE, les architectes devraient s'appliquer d'avantage en mettant à profit leur génie créateur, leur énergie et créativité dans la recherche aux problèmes que connaissent nos villes. Pour l’ensemble des architectes ici présents, l'architecture est notre religion, notre sacerdoce et que l'arrivée des nouvelles générations dans la plupart des grandes villes de la sous-région constituent aujourd'hui un double défi celui de maîtriser l'extension de l'espace urbain lié à la croissance démographique et celui de répondre de manière cohérente et anticiper aux aspirations d'une jeunesse porteuse de dynamisme et de créativité. Au cours de ces assises,  les travaux  se sont déroulés en panels  la première communication a porté sur l’Architecture pour le bien être : réparer la ville, thème choisi par l'Union Africaine à l’occasion de la  célébration de  la Journée Mondiale de l'Architecture 2022.  

Notons qu’au cours de ces assises, les participants ont examiné et adopté le Programme d’activités 2022-2025 ; le projet de règlement intérieur révisé et en Assemblée Générale Extraordinaire, ils ont traité sur le transfert du siège de la Fédération des Architectes Francophones d’Afrique.  Le précédent forum sur l’architecture francophone s’est tenu en 2021 à Djerba, en Tunisie.

 

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La DGTT sensibilise les usagers de la route sur les bienfaits du contrôle technique des automobiles

Publié le 18 Novembre 2022 par André LOUNDA dans Société

 

Prélude à la célébration de la 11e Journée africaine de la sécurité routière, qui se tient chaque année, le troisième dimanche du mois de novembre de chaque année,  la Direction Générale des Transports Terrestres (DGTT) en République du Congo organise, du 17 au 20 novembre 2022 à Brazzaville, des journées de sensibilisation sur les questions liées à la sécurité routière, visite des stands et des locaux de la DGTT.

 « Le contrôle technique des véhicules automobiles comme obligation permanente pour contribuer à l'amélioration de la sécurité routière », constitue le thème de la 11e Journée africaine de la sécurité routière organisée par la DGTT. Elle met l’accent sur la sensibilisation des usagers de la route, le grand public et le contrôle technique des véhicules,  les opérations qui consistent à vérifier, sans aucun démontage, les organes essentiels du véhicule susceptibles de porter atteinte à la sécurité des personnes, des biens et de l'environnement.

D’après les données de la DGTT, la problématique liée à la sécurité routière demeure une grande préoccupation dans le monde et plus particulièrement en Afrique. En effet, chaque année au niveau mondial, plus de 1,2 million de personnes meurent d’un accident de la route pour un taux de 65% de piétons dont 35% sont des enfants. De même, plus de 30 millions de personnes sont grièvement blessées et souvent rendues handicapées. Aussi, 70% de morts et accidents de la route sont recensés dans les pays en développement. En Afrique, par contre, cela continue à s’aggraver car l'on dénombre chaque année 28 décès pour 100 000 habitants. Au Congo, ce taux était de 65 décès pour 100 000 habitants en 2021, en hausse de 11% comparé à l’année 2020. Au cours des quatre dernières années, le nombre moyen d’accidents constatés se situait à 2420 par an, 243 personnes tuées, tandis que celui des blessés était de 2569 par an.

Pour lutter davantage contre ces tragédies routières, les pouvoirs publics sont à pied d’œuvre grâce à différentes mesures, actions et opérations menées sur le terrain, à savoir le renforcement de l’activité de contrôle technique; le maillage du territoire congolais en infrastructures de qualité permettant une circulation plus fluide dans des conditions de confort et de sécurité ; l’institution par décret du permis de conduire et de la carte grise informatisés et sécurisés afin de lutter contre la falsification de ces documents ; la prise en compte systématique dans les nouveaux projets routiers du volet signalisation, etc. « Toutes ces mesures et actions visent la réduction du nombre et la gravité des accidents de la circulation routière en vue de l’atteinte des objectifs de minoration de 50% des accidents de la route d’ici à 2026 », a indiqué Sadate Gireste Mandzekele Bokenga, directeur général de la DGTT.

Instituée par l’Union africaine en janvier 2012, au cours de cette première journée, les participants ont suivi avec attention deux exposés présentés par le Commandement de la Sécurité Routière qui ont porté sur les accidents de voie publique et leurs conséquences et la Réponse sur la Sinistralité.

 

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